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Le Petit Lillois

·19 octobre 2024

N3 – J6 : Mukau, Fernandez et Zedadka, acteurs de la troisième défaite consécutive du LOSC

Image de l'article :N3 – J6 : Mukau, Fernandez et Zedadka, acteurs de la troisième défaite consécutive du LOSC

Le groupe Pro 2 du LOSC a été déstabilisé par de nombreux changements dans son duel avec le Stade de Reims, perdant peu à peu le fil d’une rencontre qu’il menait pourtant du bon bout (1-3). Les erreurs ont été pléthoriques.

Cette partie, qui a vu s’opposer le LOSC au Stade de Reims ce samedi, n’avait absolument rien d’ordinaire. Les habitués de la réserve lilloise ont d’abord été surpris par les visages apparus sur le pré. Membres du groupe professionnel, Akim Zedadka, Ngal’ayel Mukau et Matias Fernandez étaient alignés par Stéphane Pichot.


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Les spectateurs ont ensuite pu admirer un défilé. Ayyoub Bouaddi, qui vient souvent encourager ses anciens compères, s’est d’abord installé en tribunes, suivi par Bruno Genesio et son staff technique, ainsi que Jean-Michel Vandamme et Olivier Létang. Dans le camp adverse, ancien entraîneur des U19 du LOSC et aujourd’hui directeur du centre de formation du Stade de Reims, Sebastien Pennacchio était également de la partie au Domaine de Luchin. Autant dire que la jeunesse lilloise devait être encore plus irréprochable qu’à l’accoutumée.

Le film de la rencontre

Sous les yeux d’un public avisé, la jeunesse lilloise et ses renforts ont rendu une copie particulièrement aboutie au cours du premier acte. La charnière centrale restait solide malgré la vitesse des offensifs adverses. Le milieu de terrain parvenait à mettre de l’impact et la ligne offensive profitait de sa technique et de sa vitesse pour multiplier les mouvements. Aligné dans l’axe de l’attaque nordiste, Matias Fernandez combinait souvent avec Yanis Lachaab, qui se retrouvait en position de frappe. Le portier rémois repoussait malheureusement ses tentatives de début de partie.

Le Stade de Reims se créait des opportunités sur des contres, mais manquait de justesse dans les trente derniers mètres, comme devant les cages (25′).

En maîtrise, le LOSC finissait par la concrétiser avant la pause. Lachaab profitait d’un appel au premier poteau de Matias Fernandez, avec deux à trois joueurs dans ses bagages, pour trouver Aaron Malouda qui était resté seul au deuxième. L’ailier était à la conclusion d’un beau mouvement collectif. Les Dogues ne desserraient pas leur étreinte suite à cette première réalisation, bien décidés à enfoncer le clou. Ousmane Touré était tout proche de faire mouche lorsque sa tête, sur corner, frappait néanmoins le montant rémois (45+1′). Le plus dur semblait avoir été fait avec l’ouverture du score et la suite, au vu de la copie rendue jusqu’ici (1-0), ne pouvait être qu’emballante. C’était bien mal connaître les rebondissements du Domaine de Luchin.

Une lente agonie

Le scénario de la deuxième période était diamétralement opposé à celui du premier acte, débutant par les sorties du défenseur central Isaac Cossier, sur blessure, et du milieu Ngala’yel Mukau (prévu). La rencontre reprenait à peine que le cuir allait d’un côté, puis de l’autre. La première situation était rémoise, mais le face-à-face était manqué. La réponse était immédiate avec un décalage provoqué par Matias Fernandez. Malouda et Grasso n’en profitaient néanmoins pas et c’est Lachaab qui était contraint de frapper en bout de course. Ce jeu de ping-pong se reproduisait à l’heure de jeu, avec deux parades spectaculaires de Joris Revault, qui sortait notamment une tentative qui se dirigeait dans la lucarne, et un contre-éclair du LOSC. La tentative de l’ailier gauche lillois était néanmoins repoussée d’un beau plongeon.

Les spectateurs, présents en nombre dans les travées du Domaine de Luchin, appréciaient ce premier quart d’heure animé. Les supporters lillois regrettèrent néanmoins vite de s’être projetés vers une issue victorieuse.

Moins en maîtrise suite aux changements opérés à la pause, celle-ci disparaissait totalement lorsqu’Ousmane Touré laissait sa place à Nagera (63′), qui chipait le poste de latéral droit à Akim Zedadka, repositionné dans l’axe. La charnière centrale, tout simplement inédite, a alors pris l’eau. Incapables de se coordonner, tant ensemble qu’avec leurs milieux de terrain ou leur gardien, Akim Zedadka et Victor Bonnechère multipliaient les erreurs, et provoquaient, parfois malgré eux, des pertes à la relance. Joris Revault éloignait encore le danger (70′), mais ne put maintenir son équipe à flot.

Coup sur coup, la défense lilloise se faisait transpercer par Ibrahim, qui inscrivait un doublé en trois minutes (77′ et 80′). Ces deux réalisations concluaient un long temps fort rémois, qui n’était pas prêt de s’arrêter. C’est Gory (87′) qui mettait fin au supplice en fin de match pour un score lourd (1-3), conséquence directe des errements défensifs lillois, et signé une troisième défaite consécutive pour les Dogues.

Les déclarations de Stéphane Pichot

« On est déçu de ne pas avoir fait un bon résultat. On a fait une très bonne première mi-temps dans laquelle on a les meilleures opportunités, on rivalise, on est dans l’intensité… On mène logiquement à la pause et on aurait presque pu doubler la mise avec toutes nos opportunités. En deuxième période, c’était beaucoup plus poussif. On a subi la pression de l’adversaire et on n’a diminué d’un cran physiquement face à cette équipe qui dégage beaucoup de puissance. Les changements ont déstabilisé un peu l’équipe. Ils sont logiquement revenus à la marque en deuxième, même si on a eu quelques opportunités pour pousser et essayer d’égaliser, mais ils prennent logiquement le large. On s’est mis sous pression un peu bêtement. On n’a pas bien fait les choses.

Il y a eu des erreurs de relance, des erreurs défensives. On a été mangé dans la puissance sur les centres et sur les deuxièmes ballons. On a subi nos changements. Il ne faut pas se voiler la face non plus. Un match durant lequel il faut changer sa charnière centrale et un milieu, c’est rare, surtout avec des garçons qui ont besoin de rythme et en manquent. C’est le lot des réserves. On est aussi là pour ça, mais ce soir, on l’a payé cher.

C’est frustrant quand on ne trouve pas ou que l’on n’a pas les solutions sur le banc et qu’on doit changer de poste des joueurs qui sont déjà dans la difficulté. Ils dépannent l’équipe, mais ne nous mettent pas non plus dans le confort. On est obligé de s’adapter. C’est évidemment frustrant, mais on est là pour ça. On a plusieurs missions en réserve. Ce soir, il y a surtout de la déception. Sur ce match-là, on n’a joué qu’une mi-temps, et ça ne suffit pas. »

LOSC 1-3 Stade de Reims (1-0)

Buts : Malouda (42′) pour le LOSC, Ibrahim (77′ et 80′), Gory (87′) pour le Stade de Reims Avertissements : Baradji (74′) pour le Stade de Reims

LOSC : Revault – Zedadka, Touré (63′, Nagera), Cossier (46′, Bonnechère), Costarelli – Mukau (46′, Vanbaleghem), Khalifi – Malouda, Grasso, Lachaab – Fernandez-Pardo (81′, Beau Djellel)

Stade de Reims : Duhamel – Abd.Koné (46′, Prouchet), Badié, Henry, De La Cruz – Ama. Koné, Koeberle – Solvet (66′, Orazi), Gory, Baradji – Ibrahim (87′, Penka)

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