N3 – J16 : De la pluie et de la boue, un nul frustrant pour le LOSC à Valenciennes | OneFootball

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Le Petit Lillois

·18 février 2024

N3 – J16 : De la pluie et de la boue, un nul frustrant pour le LOSC à Valenciennes

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Sous une pluie continue, la réserve du LOSC n’est pas parvenue à l’emporter ce dimanche, neutralisée par une formation valenciennoise expérimentée après avoir mené de deux unités (3-3).

Opposé à une réserve valenciennoise constituée de nombreux joueurs régulièrement appelés en Ligue 2, le LOSC a rendu une belle copie, mais n’a pas été capable de maintenir l’avantage acquis. Bousculés d’entrée, les Dogues ont concédé une ouverture du score précoce (3′) alors qu’ils n’étaient pas encore dans le bain. Un réveil express synonyme de maîtrise certaine, tant les hommes de Stéphane Pichot ont ensuite dominé leur sujet. Constants dans les efforts et justes dans leurs mouvements, ils égalisent par l’intermédiaire de Trévis Dago (15′) sans subir la moindre situation. Le buteur, qui comble l’absence de Messoussa prêté en pointe, profite d’un ballon repoussé pour faire trembler les filets à bout portant.


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De côté lillois, c’est l’aile droite qui s’exprime avec Aaron Malouda et Lucas Mbamba assidûment conseillés par leur coach : « Je pense que l’on démarre mal le match. On prend un premier but dès l’entame sur une erreur de notre part. Ensuite, on maîtrise bien jusqu’à la 65e », déclare ce dernier, qui verra ses hommes doubler la mise dans la foulée sur une action similaire (Lachaab, 18′). La suite de la première période est convaincante, mais le LOSC ne parvient pas à accroître son avantage. Pire encore, une certaine fébrilité est affichée à son issue et Joris Revault est contraint d’enchaîner trois parades consécutives. Les Dogues mènent néanmoins logiquement à la pause (1-2).

Au retour des vestiaires, le LOSC résiste d’abord aux locaux, qui tentent par tous les moyens de revenir au score, puis finit par en profiter avec plusieurs occasions franches. Finalement, c’est Ichem Ferrah qui donne le break aux siens, et ce, d’une frappe en pleine lucarne décochée de l’extérieur de la surface. Les spectateurs étaient unanimement médusés quand le banc lillois s’est levé d’un seul homme pour applaudir (51′) son protégé. Pourtant, c’est ensuite que les choses se sont gâtées : « On menait quand même à la mi-temps. On savait qu’ils allaient pousser en début de deuxième. On fait le dos rond pendant six à sept minutes et on marque le troisième. Jusque-là, on a la maîtrise puis on se fait rattraper. On a la balle du 2-4, mais on tire à côté. Le match aurait eu une autre tournure alors que derrière on se fait égaliser », analyse le technicien lillois.

Stéphane Pichot ne fait pas si bien dire. Toujours dans son match, la jeunesse lilloise se fait surprendre sur une frappe surpuissante à bout portant, issue d’un cafouillage dans une défense qui ne parvenait pas à se dégager (62′). Le LOSC recule, mais profite des espaces pour jaillir lorsque l’opportunité lui est offerte. Peu après l’heure de jeu, Bazié fait son entrée et se retrouve à la conclusion d’un contre rondement mené. Opposé au portier adverse, le Burkinabé le prend de vitesse avant de manquer le but vide en frappant sur le gardien qui était pourtant battu. Dans la foulée, Valenciennes part à l’assaut du but lillois et transperce les filets (75′). Sur le banc, cette réalisation sonnait comme une évidence, comme si le scénario avait été écrit à l’avance. On le sentait l’espace d’un instant que cela allait arriver à ce moment précis.

La douche fut glaciale, mais ce n’est pas pour autant que les Lillois baissèrent les bras. Si les deux formations n’étaient pas loin de prendre l’avantage en fin de match, l’état du terrain la rendit plus chaotique que jamais quand certains tacles glissés faisaient plusieurs mètres avant d’atteindre le détenteur du cuir : « Lors des dernières minutes, c’était une attaque-défense avec des boulevards à cause d’un terrain détérioré. Je le prends comme deux points perdus, parce qu’on a eu l’occasion de faire le break. On n’a pas le droit de rater ces occasions-là. On savait qu’ils allaient se découvrir, mais on n’a pas été assez efficaces dans ces phases-là », fustige ainsi Stéphane Pichot au coup de sifflet final (3-3).

Le moment clé

Particulièrement frustré suite à ce résultat alors que ses hommes menaient la danse, Stéphane Pichot n’en démord pas. Il estime que l’opportunité manquée par Joffrey Bazié aurait pu, voir dû, tout changer : « La bascule se fait à la réduction du score. C’est encore une belle frappe, mais ça part d’un cafouillage sur notre côté droit. La dynamique s’est inversée, mais on n’avait pas non plus perdu le fil jusque-là. C’est vraiment la double occasion qui renverse le match (Bazié puis l’égalisation, ndlr). C’est le moment clé. Si on regarde l’ensemble du match, on aurait dû le tuer et le gagner », lance celui qui n’a cessé de réclamer de la lucidité lors des dernières minutes.

VAFC 3-3 LOSC (3-3)

Buts : El Amri (3′) et Kalai (62′, 75′) pour le VAFC, Dago (15′), Lachaab (18′), Ferrah (51′). Avertissements : Moore (85′) pour le VAFC, Dago (69′) pour le LOSC

VAFC : Louchet – Vialaneix, Blancquart, Woudenberg, Moore, Moursou (Zrankeon 70′), Kalai (Nyemb 90′), Diagouraga (Collet 70′), Diouf (Mabougnou 87′), Mouhou, El Amri (Samassa 87′) Entraîneur : Loic Fievet

LOSC : Revault – Mbamba, Touré, Ousmane, Burlet – Khalifi, Vanbaleghem – Malouda (Faïz 86′), Ferrah, Lachaab (Bazié 71′) – Dago (Beau Djellel 78′) Entraîneur : Stéphane Pichot

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