Mousa Tamari, l’exception récompensée | OneFootball

Quelle prestation, face à l’AS Monaco, de la part de Mousa Tamari. À nouveau percutant, l’ailier Jordanien, aligné dans l’axe, s’est montré décisif face à un cador du championnat. Une petite semaine après une relative déception face à Angers, avouons-le, symbolisée par sa perte de balle sur le but du break des visiteurs, Mousa Tamari a fait plus que relever la tête contre l’ASM.

Titularisé aux côtés de Wahbi Khazri, le messie jordanien avait le rôle de s’engouffrer dans la profondeur dès que possible. D’abord maladroit dans ses prises de balles, comme sur cette ouverture de Teji Savanier où il se retrouvait contraint de servir l’international Tunisien, il a également manqué un duel face à Majecki, ne croisant pas assez sa tentative du gauche après un raid solitaire. Malgré tout, il fut le seul porteur d’espoir.

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Il faut croire qu’il a donc réglé la mire pendant la mi-temps. Après l’interlude musicale de la Butte Paillade, Mousa Tamari a impulsé le rythme nouveau des Pailladins, plus que jamais. Il a fait danser les défenseurs du club princier, profitant enfin du faux pas de Kassoum Ouattara pour donner le La à la révolte du Montpellier Hérault en effacant le portier adverse. La rave Party pouvait plus que jamais débuter. Il parachèvera sa partition à dix minutes du terme, avec un but qui dénote de ses qualités propres. Repiquant dans l’axe, il surprenait son monde en tirant au premier poteau, trompant à nouveau Majecki. La Mosson chavirait.

Le but de la victoire pour le soliste jordanien, remplacé sous l’ovation de la Mosson qui fêtait à nouveau son héros du soir à l’issue de la victoire, à l’issue d’un tour d’honneur dont on avait oublié la teneur. Performant depuis des semaines, contrairement à nombre de ses partenaires, Mousa Tamari méritait bien ça. Si l’espoir d’un maintien venait à renaître, comme pour Benjamin Lecomte, on le lui doit bien.