OnzeMondial
·15 avril 2025
Mort de Maradona, une accusation d'agression sexuelle agite le procès

In partnership with
Yahoo sportsOnzeMondial
·15 avril 2025
Le procès entourant la mort de Diego Maradona a vécu un tournant inattendu qui place une de ses psychologues au centre de l'attention.
Cinq ans après sa mort, Diego Maradona, continue de passionner l'Argentine. La légende du football décédée en novembre 2020 dans des circonstances qui demeurent floues est au coeur d'un procès très médiatisé se tenant à San Isidro. L'objectif, juger l’équipe médicale qui l’entourait dans sa résidence de convalescence à Tigre.
Sept professionnels, des médecins, des psychologues, des infirmiers, sont sur le banc des accusés pour négligence, voire abandon de patient. Mais un rebondissement inattendu est venu enflammer les débats.
Dans ce climat pesant, une rumeur a pris de l’ampleur : celle d’une relation sexuelle présumée entre Maradona et sa psychologue, Agustina Cosachov. Le contenu d’échanges WhatsApp dévoilé au tribunal montre un collègue, Carlos Diaz, l’accusant crûment : “Tu as baisé avec le gros”.
Ce à quoi Cosachov aurait répondu, sur un ton qu’elle affirme sarcastique : “Hahaha. Eh bien, une thérapie est une thérapie, chacun a sa propre technique.” Très vite, ces propos ont été repris, déformés, et surtout sortis de leur cadre privé, selon la principale intéressée, qui dément catégoriquement toute implication intime avec son patient.
"Ce qui a été dit à propos d’une prétendue relation intime avec mon patient est complètement faux et profondément injuste. Je n’ai jamais entretenu, et n’entretiendrai jamais, aucun autre type de relation avec un patient autre qu’une relation strictement médicale/patient. Cela s’applique non seulement à M. Maradona, mais à chacun de mes patients que je respecte profondément", a-t-elle expliqué ensuite sur son compte Instagram.
Cette révélation vient s’ajouter à une série de témoignages glaçants sur les conditions de vie de Maradona dans ses derniers jours. Veronica Ojeda, son ex-compagne, a décrit un homme “maltraité, enfermé, terrorisé”, et abandonné par ceux censés veiller sur lui.
“Il sentait l’urine, il n’était plus lui-même”, a-t-elle déclaré à la barre. Le procès, qui se poursuivra jusqu’en juillet, devra faire la lumière sur ces responsabilités médicales… mais il révèle aussi, jour après jour, l’effroyable solitude dans laquelle est mort l’un des plus grands footballeurs de l’histoire.
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.