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·2 décembre 2024
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Entre un côté droit inspiré, des lacunes défensives inquiétantes et une inefficacité offensive face à une défense montpelliéraine bien en place, le LOSC a laissé filer deux points frustrants (2-2). Découvrez nos tops et flops après cette 13e journée de Ligue 1.
Titularisé une nouvelle fois au poste de défenseur droit, Aïssa Mardi a livré une excellente prestation défensive, ne laissant que très peu d’espaces à Arnaud Nordin. Positionné juste au-dessus de lui, Matias Fernandez a confirmé son excellent mois de novembre avec une performance mêlant vitesse et technicité. Bien qu’il n’ait pas été décisif, il a sans doute été le Dogue le plus dangereux de la rencontre. Les deux joueurs ont d’ailleurs montré une belle complémentarité sur le terrain, le premier n’hésitant pas à lancer le second en profondeur, le tout soutenu par un Benjamin André précieux dans l’organisation du jeu au milieu.
Alignée une énième fois dans l’axe central, la charnière Alexsandro-Diakité n’a pas été aussi solide qu’à l’accoutumée, sans doute en raison d’une fatigue générale. Malgré l’ouverture du score en première mi-temps (David, 44’), les Lillois ont concédé l’égalisation juste avant la pause, à la suite d’une erreur de marquage de l’ex-Toulousain Diakité sur Sylla (45+2’). Une erreur de concentration fatale qui se reproduira dans les arrêts de jeu de la seconde période. Alors qu’ils menaient à la suite d’un nouveau but de David, les Dogues verront Nordin égaliser (90+3’) après un cafouillage entre les deux défenseurs centraux. De quoi rappeler quelques fins de match frustrantes sous Paulo Fonseca…
Comme attendu, le LOSC a pris le contrôle du ballon dès le début de la rencontre, terminant avec 58 % de possession. Pour autant, les Dogues se sont montrés très peu dangereux. Avec un total de treize tirs, dont seulement quatre cadrés (dont deux penalties), les Lillois ont peiné à inquiéter Benjamin Lecomte, qui n’a eu à réaliser que deux petits arrêts. Au côté du portier français, une équipe montpelliéraine compacte a régné en maître, éclatant en contre-attaque grâce aux flèches Al-Tamari et Nordin.
Thomas ASSIOUI
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport