Mexique – Grita México 2022 : Le roi Atlas | OneFootball

Mexique – Grita México 2022 : Le roi Atlas | OneFootball

Icon: Lucarne Opposée

Lucarne Opposée

·20 mai 2022

Mexique – Grita México 2022 : Le roi Atlas

Image de l'article :Mexique – Grita México 2022 : Le roi Atlas

Au terme des quatre-vingt-dix premières minutes des demi-finales du Grita México, si tout est encore ouvert entre Pachuca et l’América, le champion sortant Atlas a montré son autorité et fait un grand pas vers la finale.

Défendre sa couronne est une affaire sérieuse, l’Atlas de Diego Cocca l’a démontré auprès de tous ceux qui en doutaient. Après avoir sorti Chivas sans trembler, les Zorros accueillaient un Tigres qui avait retrouvé de son allant et espérait refaire le coup de l’Azteca du quart de finale aller. Il n’en fut rien. Car d’entrée de partie, les Zorros ont mordu. Anibal Chalá a planté la première banderille dès la cinquième minute, Julián Quiñones a commencé à se montrer dangereux. Certes André-Pierre Gignac rappelait la menace qu’il représente, mais Tigres ne trouvait pas la formule, semblait dépassé. Alors la bande rojinegra a accéléré. Julián Quiñones virevoltait, son duo avec Anibal Chalá était LE grand danger pour la défense des visiteurs. Le premier lançait le deuxième qui percutait Nahuel Guzmán sorti à sa rencontre. Penalty, le Jalisco s’embrasait, Julio Furch convertissait. En position idéale, contraignant Tigres à tenter de générer du danger, ce qui, surprise, était quasi impossible face à la meilleure défense du tournoi, l’Atlas allait enfoncer le clou au terme d’une nouvelle action collective parfaite, jouée en peu de touches. Furch trouvait el Hueso Reyes qui frappait à longue distance, 2-0 à l’heure de jeu. Tigres réagissait un temps, une situation pour Soteldo, sortie sur la ligne par Emmanuel Aguilera, ou d’une frappe de Guido Pizarro sortie par Camilo Vargas (et sa barre), une énorme situation pour APG, mais l’occasion était passée. Pire, Julián Quiñones s’avançait et envoyait un missile sous la barre du Patón, 3-0, 90e minute, l’Atlas a un pied et demi en finale.


Vidéos OneFootball


L’autre demi-finale a été celle des regrets. En particulier pour l’América. Les Águilas accueillaient Pachuca au Coloso de Santa Úrsula et ont globalement dominé, mais ne sont pas parvenus à s’offrir une avance. Emmené par son duo Diego Valdés, Federico Viñas, l’América se procurait une occasion d’entrée de partie, Viñas se retrouvant seul face à Ustari mais perdant son duel, et dominait en termes de possession même si les Tuzos bloquaient bien les espaces et cherchaient à frapper dès que l’occasion se présentait (Ochoa veillant alors). Le premier acte se terminait sur une énorme occasion pour les Aigles de Coapa, Valdés manquant un but tout fait en fin de premier acte. Le meneur chilien se rattrapait d’entrée de second acte, reprenant un rebond laissé par Ustari après une frappe puissante de Viñas. Ce but réveillait cependant les visiteurs qui cherchaient à exploiter au maximum les erreurs techniques des Águilas au milieu. Cela ne se traduisait pas forcément en grandes opportunités jusqu’à l’entrée des dix dernières minutes et ce ballon donné pour Avilés Hurtado lancé. Le Colombien était déséquilibré par le genou de Jorge Sánchez qui touchait sa cheville, le VAR signifiait à Jorge Pérez, arbitre de la rencontre, de sanctionner d’un penalty. Nico Ibañez ne se faisait pas prier et ramenait les siens. Pachuca revenait de loin, les Tuzos auraient même pu s’imposer sans un immense Memo Ochoa sur la tête de Nico Ibañez, ou la transversale sur une autre tête, signée Daniel Aceves. Ce nul fait les affaires des Tuzos, l’América devra s’imposer à Pachuca au retour pour espérer décrocher une place en finale.

À propos de Publisher