Metz : "J’ai compté les minutes" reconnaît Laszlo Bölöni | OneFootball

Laszlo Bölöni, l’entraîneur du FC Metz, a reconnu avoir tremblé ce dimanche soir, pendant que le FC Lorient déroulait face à Clermont dans le même temps.

Laszlo Bölöni n’a pas passé une soirée tranquille ce dimanche 19 mai. Alors que son FC Metz, seizième et virtuellement barragiste, a rapidement plié face au Paris Saint-Germain au stade Saint-Symphorien (0-2), l'entraineur de 71 ans a effectivement tremblé en suivant la folle remontée du FC Lorient. Dans le même temps, le club breton, trois points derrière et huit buts à combler au coup d'envoi, s'est effectivement imposé 5-0 face à Clermont au Moustoir. Insuffisant pour passer devant les Grenats au final, mais assez pour donner des sueurs froides à l'expérimenté technicien messin.

"J'étais inquiet"

"Au début du match, on ne peut cacher une réalité, chaque minute passée sans prendre de buts nous menait sur le chemin du barrage. On voulait gagner du temps parce que celui qui gagne du temps, gagne la vie, a indiqué Laszlo Bölöni après le coup de sifflet final. Aujourd’hui (dimanche), on a réussi à gagner du temps. La consigne était que le temps passe surtout si on réussit à avoir un équilibre et si on garde la balle, d’être opportuniste et de faire une transition vers l’avant. Le PSG a perdu nulle part à l’extérieur et ce n’est pas nous qui... Ça, tu ne le dis pas mais c’est une vérité que tout le monde connait. Malheureusement, on n’a pas réussi à avoir un équilibre en première mi-temps. On a été un peu désorienté après le but venu de nulle part, puis, ils ont continué de nous percer côté droit. J’étais soulagé d’arriver à la mi-temps pour régler quelques choses", a reconnu le Roumain.

Et ce dernier de poursuivre : "Bien sûr, on a parlé du résultat à Lorient aux joueurs. (...) J’ai compté les minutes, j’ai regardé la montre et de temps en temps, je demandais le score. (...) J’étais inquiet, j’attendais la fin du match. Dans le vestiaire, j’ai dit aux joueurs que ce n’était pas normal de les féliciter après un match perdu, mais je les ai félicités malgré tout parce que le fameux équilibre, on ne l’a pas fait parfaitement mais on l’a arrêté. Les Parisiens ont eu encore des occasions avec une grande domination mais on a réussi à s’accrocher à cet équilibre. On s’est aussi accroché aux infos qu’on avait de Lorient", a terminé par confier Laszlo Bölöni.

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