Le Petit Lillois
·16 août 2024
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·16 août 2024
Ce samedi, à 19 heures, le LOSC retrouve le Stade de Reims pour débuter sa saison en Ligue 1. Il s’agit d’une confrontation qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère. Bruno Genesio et Bafodé Diakité insistent sur cette donnée fondamentale.
Enfin, c’est reparti. Après plusieurs mois d’arrêt, la Ligue 1 s’apprête à reprendre ses droits. Si les stars de la capitale lancent les hostilités dès ce vendredi, le LOSC fera sa rentrée le lendemain, ce samedi, dans une opposition avec le Stade de Reims. Pour autant, il y a encore quelques jours, l’esprit était à la fête à Lille, alors que les Dogues venaient d’écarter le Fenerbahçe SK, équipe composée de joueurs réputés à l’international et menée par José Mourinho, quand même. Cette euphorie, il faut néanmoins être capable de la contrôler, notamment en début de saison quand les défis s’accumulent : « On avait deux matchs déjà très importants, très tôt dans la saison et c’était important de se qualifier, on l’a fait, mais il faut surtout faire attention. On a éliminé Fenerbahçe, mais pour l’instant il n’y a rien derrière. On n’est pas qualifié pour la Champions League, lance fermement Bruno Genesio. Le danger quand vous jouez une équipe qui est un peu l’épouvantail et que vous l’éliminez, c’est que vous avez la sensation d’avoir fait le travail alors qu’il n’est pas fini. Il faut vite switcher sur le championnat, qui est notre pain quotidien et qui nous permet justement de vivre le genre d’émotions que l’on a vécues mardi (à Istanbul, ndlr). Derrière, il faudra aussi se replonger sur les matchs de play-off et ne pas penser que l’essentiel a déjà été fait », insiste le technicien.
« Il peut avoir un risque de ne penser qu’à Prague »
Il poursuit d’ailleurs, car rien n’est encore fait. Chaque point compte et l’adversaire rémois, tout autant que l’adversaire tchèque, seront de sérieux concurrents : « Le message est surtout de ne pas déjà se voir contre Prague, tout à fait. On parle souvent de fatigue, je ne pense pas que cela nous concerne. Même si on a joué 120 minutes, ce n’est pas le match à Fener’ qui nous procure de la fatigue physique. Par contre mentalement, vous laissez parfois un petit peu de force et c’est là qu’il faut un effectif qui permette de faire des rotations sans affaiblir le onze de départ », enchaîne Bruno Genesio.
Débarqué en conférence de presse quelques minutes plus tard, Bafodé Diakité souligne la même importance du mental. C’est une nécessité, il faut déjà être capable de délaisser la folie d’Istanbul, tout comme les étoiles de la plus belle des compétitions européennes, pour se plonger pleinement dans les bulles, à Reims : « Il peut avoir un risque (de ne penser qu’à Prague et à la Ligue des Champions, ndlr), acquiesce le défenseur central. Mais justement, des personnes autour de nous sont là pour nous recadrer. On doit vite faire le switch. On sait que l’on va devoir gérer plusieurs compétitions et cela commence dès maintenant. On était sur la Ligue des Champions, là, maintenant, il faut penser qu’au championnat et aller de l’avant », insiste ainsi Bafodé Diakité, qui semble avoir pleinement conscience de l’enjeu qui l’attend en Champagne.