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·4 septembre 2024

Mercato : « Une véritable icône », les journalistes rennais racontent Benjamin Bourigeaud

Image de l'article :Mercato : « Une véritable icône », les journalistes rennais racontent Benjamin Bourigeaud

Alors que son départ suscite bon nombre de réactions chez les supporters, et qu'un documentaire lui étant consacré est projeté dès aujourd'hui à l'Arvor, SRO a recueilli les (…)

Vincent Simonneaux (TVR) : « Je pense que ce serait la joie de gamin qu’il avait avec la Coupe de France sur les genoux dans l’avion du retour de Paris. Cette joie simple, si loin des artifices du monde professionnel. Cette vidéo est d’ailleurs ressortie à l’occasion de l’annonce de son départ. La joie du footeux, avant d’être celle du footballeur pro, je la trouve très touchante. Il a les yeux dans le vague, il embrasse la coupe. Ça ramène le footballeur pro a un statut de simple amoureux du foot, ce qu’il est avant tout. Un petit gars du Nord qui a réalisé son rêve d’enfant, un peu sous les radars. »


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Christophe Penven (TVR) : « Derrière l’homme attachant et sincère, devenu le plus breton des sang et or, toujours dispo pour les journalistes, véritable icône des supporters Rouge et Noir qui mérite sans aucun débat sa photo sur le mur des légendes, il y a au départ et avant toute autre chose un joueur au pied droit magique, le profil par excellence du joueur collectif que souhaite tout entraîneur. S’il n’avait pas le dribble ou la vitesse de Doku, Raphinha, Ben Arfa ou Sarr, Benjamin Bourigeaud en tant que milieu droit, a une vista, une intelligence de jeu et un dépassement de soi bien supérieur à mes yeux à certains solistes passés ces 7 dernières saisons. Son but contre Arsenal, son triplé contre Milan ou la coupe de France ne sont à l’arrivée qu’une juste récompense pour ce joueur incontournable de l’histoire du Stade Rennais. Jamais vu, en plus de 25 ans de suivi du SRFC, une telle unanimité autour d’un joueur »

David Thomas (Le Télégramme) : « Je garde en priorité des sept saisons de Bourigeaud son coup-franc magique contre Arsenal (3-1) en Ligue Europa en 2019, le bruit qui a suivi dans le Roazhon Park, ainsi que l’espoir que cette soirée a véhiculé pour le club. Comme la victoire en Coupe de France quelques semaines plus tard évidemment. Son triplé au printemps dernier contre l’AC Milan (3-3) aura sans doute été son chef d’oeuvre personnel, mais je n’oublie pas non plus tous ses coups de pieds arrêtés, ses buts face à Nantes, sa gentillesse et les espiègleries de son fiston en salle de presse. »

François Rauzy (France Bleu Armorique) : « Je ne vais pas parler d’Arsenal ou du triplé contre Milan, j’ai envie de parler d’une zone mixte en novembre 2023, après la défaite 1-0 à domicile contre Lyon. C’était le dernier match de Bruno Genesio. Comme souvent après les matchs compliqués, Benjamin Bourigeaud est le seul à se présenter en zone mixte. C’est un peu la preuve de ce qu’il a toujours assumé sans avoir le brassard. Ça a régulièrement été le cas quand le club faisait des matchs pourris, lui ne se cachait pas. On l’a vu un peu fendre l’armure, alors qu’on avait l’habitude de zones mixtes un peu plates. Il était au bord des larmes face à la situation du club. Il avait peut-être rarement connu le Stade rennais aussi bas au classement. Il avait du mal à répondre. Ce moment là illustre bien, quoi qu’on pense de son choix de départ, à quel point il était attaché au Stade rennais. »

Clément Gavard (So Foot) : « J’aurais pu parler, comme beaucoup, de son but contre Arsenal en 2019, à l’époque où je vivais encore les matchs de Rennes en tribune Mordelles, ou encore du triplé contre l’AC Milan. Mais puisque nous avons la chance d’avoir accès aux coulisses, sa prise de parole devant la presse en décembre 2020 après une défaite déprimante contre Lens, en pleine crise sanitaire, m’avait marqué. Parce qu’on n’a pas l’habitude de voir les hommes prendre le dessus sur les joueurs, de nos jours, et que ce soir-là, il avait lâché les poncifs et les exercices de com pour laisser place à la sincérité. Parce qu’il avait dit que ça lui "cassait les couilles" et qu’il avait laissé entendre que perdre des matchs avait un impact sur sa vie au quotidien, et celle de sa famille. Il y en a eu un autre à l’automne dernier, après la défaite contre l’OL, quand il est venu en zone mixte au bord des larmes. Et à ce même endroit, quelques mois plus tard, il avait pris le temps de faire une petite du visite du Roazhon Park à 7 adolescents après avoir passé environ une heure à être interviewé par ces mêmes jeunes pour le magazine So Foot Club. Plus encore que les buts et les passes décisives, je crois que tout ça résume bien l’histoire de Benjamin Bourigeaud avec le Stade. »

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