Mercato : les obstacles financiers qui se dressent entre Aymeric Laporte et le Real Madrid | OneFootball

Le Real Madrid a coché plusieurs noms pour renforcer sa défense centrale cet hiver. Le besoin se fait ressentir et le club madrilène pourrait bien déroger à sa règle qui est de ne pas utiliser cette fenêtre de transferts. Parmi les noms qui ont émergé, Aymeric Laporte fait partie des plus grandes priorités.

À Valdebebas, on est confiant sur les performances qu’il aurait dès sa signature ainsi que sur son expérience et son profil de central gaucher. D’après les informations de Relevo, aucun contact direct n’a eu lieu entre le club merengue et le joueur pour le moment. Toutefois, le dossier semble être particulièrement complexe.

Un effort salarial conséquent de la part de Laporte

Le salaire du joueur est un premier obstacle. L’international espagnol touche actuellement 24.5 millions d’euros par an à Al-Nassr, une somme qui n’est pas sujette à impôt. Au Real Madrid, une telle somme brute ferait de lui le deuxième plus gros salaire du club, derrière Kylian Mbappé.

Il devra donc faire un grand effort sur son salaire, divisant par au minimum deux ses revenus. À titre de comparaison, à Manchester City, il touchait un peu moins de 8 millions d’euros bruts. S’il signe à Madrid, son salaire devrait être plus important que lorsqu’il était en Angleterre, mais cela représenterait tout de même un gros effort de sa part vu ce qu’il touche en Arabie Saoudite et le fait qu’il ne paye actuellement pas d’impôts.

Al-Nassr et l’Arabie Saoudite, des obstacles de taille

Passé l’étape du salaire, il faut encore convaincre l’Arabie Saoudite de lâcher un de ses joyaux. Aymeric Laporte a un contrat qui court jusqu’en 2026. Puisqu’il est encore engagé pour 18 mois dans son équipe actuelle, il faudra s’entendre avec son club pour mener ce mouvement à bien.

Al-Nassr n’envisagerait absolument pas de laisser partir Laporte sans toucher une indemnité, sachant qu’il a dépensé 27.5 millions d’euros pour le débaucher de l’équipe citizen. Mais même un transfert semble être complexe. Par exemple, Allan Saint-Maximin, qui évoluait à Al-Ahli, a été forcé de signer un contrat de prêt payant de 8 millions d’euros pour rejoindre le Fenerbahçe et de baisser grandement son salaire.

Pour le moment, le seul joueur qui a réussi à quitter définitivement l’Arabie Saoudite est Jordan Henderson, qui a sacrifié tous ses gains pour payer les impôts et pouvoir rejoindre l’Ajax Amsterdam. Et encore, cela a pu être possible grâce à un accord fiscal favorable entre les Pays-Bas et le royaume saoudien, ce qui n’existe pas avec l’Espagne. Ainsi, partir avant d’avoir effectué deux années de contrat semble être compliqué. Passé 24 mois, il deviendrait exonéré d’impôt sur ses gains en Arabie Saoudite s’il venait à changer de pays ce qui faciliterait grandement sa signature.

Le dossier est ainsi compliqué par différents obstacles financiers, mais si le Real Madrid et Laporte consentent à faire les efforts qu’il faut, l’opération est tout à fait possible.

François.