Stade Rennais Online
·27 juillet 2024
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Après la victoire face à Angers lors du 3e amical de la préparation du Stade rennais, Julien Stéphan a livré sa réaction et évoqué le mercato actuel. La préparation (…)
La préparation continue. Qu’avez-vous pensé de cette rencontre ?
On a utilisé un autre système. Le match sert aussi à ça, à voir certaines choses, certaines situations. J’ai beaucoup aimé la première mi-temps, le dynamisme, la maitrise, l’agressivité, la qualité. On a créé de belles occasions, on a touché notre 7e poteau en 3 matchs amicaux. Ça veut dire qu’on doit gagner en efficacité. Je pense qu’à la mi-temps il doit y avoir plus qu’un but d’écart. Après comme tous les matchs de préparation, l’objectif est de monter en puissance. La 2e mi-temps a été moins aboutie collectivement mais ça sert à ça aussi, et notamment notre capacité à défendre dans notre camp quand on a moins le ballon. On a poussé des joueurs assez loin dans le match, il y a beaucoup d’enseignements positifs à en tirer par rapport à ce qui a été produit. On va attaquer une semaine à 3 matchs, ça va aussi permettre d’équilibrer le temps de jeu sur les prochaines rencontres.
On a vu une nouveauté : Alidu Seidu en charnière. Est-ce une solution durable ?
Je continue de regarder tout ce qu’on peut faire, avec l’ossature actuelle de l’effectif, avec un championnat qui va se rapprocher rapidement. (…) On doit anticiper pas mal de choses avec ces premières journées de championnat. Oui c’est une option, Il a été solide, très solide, bon dans la gestion des transitions. Ça demandera de voir ce qui va se passer dans les semaines qui arrivent.
Tester plusieurs schémas, c’est l’envie d’avoir une équipe polyvalente ?
C’est l’objectif : la rendre flexible. Je ne pense pas qu’on pourra se contenter d’un seul système. J’ai aussi des interrogations sur l’ossature réelle lors de la première journée de championnat, donc j’ai besoin de tenter des choses. On a besoin de se mettre en situation, des problématiques à gérer en situation de match et pas d’entrainement. Ça sera des choses qui nous serviront à la 1e et la 10e journée de championnat, au début ou dans le cours de la saison.
Il y a pour le moment plus de départs que d’arrivées. Avez-vous parlé avec le directeur sportif pour lui dire qu’il était temps de stabiliser quelque chose ?
On parle plusieurs fois par jour. Il reste énormément de choses, beaucoup de choses en cours. Des évolutions vont encore se produire dans l’effectif, avec des arrivées et des départs. Il faut avancer, continuer à se renforcer, ça va se faire. Dans quel timing je ne sais pas encore, comment, mais ça va se faire. En attendant, on doit focaliser l’énergie sur préparer les joueurs pour ce championnat qui va arriver assez vite.
Quand on est coach, un effectif qui va encore bouger c’est un casse-tête ou une chance pour régénérer ?
C’est super excitant. On sait que quand on bouge dans des proportions aussi importantes que ce qui risque d’arriver, on ne peut peut-être pas avoir un produit fini tout de suite. Il faudra peut-être avoir un peu de patience, mais on est prêts à la donner cette patience, en tout cas on est armés pour ça. Pour autant, on se doit aussi d’être le plus compétitif possible en début de championnat, on mettra tout en oeuvre pour l’être. Puis c’est aussi très excitant, ça veut dire reconstruire, redonner des repères, redonner une âme collective, impulser une dynamique. Pour un entraineur, un club, un staff, c’est aussi une idée intéressante, pas facile, mais excitante.
Il se dit que Benjamin Bourigeaud pourrait quitter le club. Souhaitez-vous le garder ?
Bien sûr que je veux le garder. Mais il y a des joueurs qui sont partis et que je voulais garder aussi. Vous n’allez pas être surpris quand je dis ça. Après, le marché fait que les volontés des uns et des autres font que parfois on ne peut pas garder tout le monde. Bien évidemment que j’ai envie de garder Benjamin. C’est une légende du club, l’âme de l’équipe, des efforts, de la générosité, de la vaillance, de la qualité technique, des buts, des passes décisives. Bien sûr que c’est un joueur important. On verra ce qui se passera, mais c’est le mercato et il est encore long.
Guela Doué parti à Strasbourg, vouliez-vous le garder ?
Il lui restait un an de contrat, c’est une situation contractuelle particulière. Je ne vais pas rentrer dans les détails de tout ce qui peut se passer dans ces moments-là, mais soit il y a un accord pour prolonger, soit il n’y en a pas. Après moi ce n’est pas mon domaine. Mais oui, on ne l’a pas développé comme on l’a développé sur la deuxième partie de saison pour dire, après, stop. Mais il y a des choses qui se passent. C’est le foot, et on est dans une période de mercato très animée pour nous. On n’a pas trop d’énergie à perdre avec ça. Parce qu’on doit aussi se préparer, chercher des solutions pour le groupe qui est là.
Est-ce dur de convaincre les joueurs qui ont envie de partir, de rester à Rennes qui n’est plus européen cette saison ?
Oui ce n’est pas simple. Après, il y a différentes raisons pour des départs. Mais garder un joueur qui veut absolument partir, je ne suis pas sûr que ce soit très productif, très honnêtement. On peut essayer de convaincre, de donner des arguments, mais si le joueur veut absolument partir et que le club s’y retrouve sur le plan financier, pour un entraineur c’est difficile. Dans la durée, je pense que c’est compliqué. Après ça c’est mon point de vue. Mais bien sûr qu’on essaye de faire le maximum pour garder certains joueurs.