Mercato : cette légende met ses difficultés sur le dos du racisme | OneFootball

Clarence Seedorf estime que ses compétences ne sont pas la seule explication à ses difficultés de trouver un banc d’entraîneur.

Pour le moment, Clarence Seedorf n’a pas réussi à faire décoller sa carrière d’entraîneur comme il l’aurait espéré. Il faut dire que ses résultats sur les bancs sont loin des performances qu’il réalisait en tant que joueur. Lancé par l’AC Milan en 2014, puis passé par Shenzhen, La Corogne et le Cameroun, l’ancien international néerlandais met plutôt ses difficultés à trouver une équipe sur le dos du racisme latent dans le football.

Seedorf comme Vieira et Henry ?

« Mon regret, c’est de toujours avoir pris des équipes en cours de saison, à commencer par le Milan AC. On s’était mis d’accord pour que j’arrive en juin, mais j’avais accepté de venir avant et je n’avais pas pu continuer après la fin de la saison. J’ai ensuite travaillé pour montrer ma valeur ailleurs, en prenant des risques. Mais les appels ont été peu nombreux et on sait pourquoi », a lancé Seedorf à La Gazzetta dello Sport.

« J’ai joué 12 ans en Italie. Après mon passage à Milan, aucun appel. Et encore moins aux Pays-Bas, mon pays. Vieira a dû aller à New-York, Henry au Canada. Il n’y a pas les mêmes opportunités pour tous les entraîneurs. Si on regarde les chiffres, il n’y a pas de personne de couleur dans les postes les plus hauts placés du football », a-t-il pointé du doigt pour justifier qu’il n’ait pas réussi à retrouver d’équipe depuis la fin de son aventure au Cameroun en juillet 2019.

Vieira et Henry ont également eu leur chance à Nice et Monaco et auront vraisemblablement d’autres opportunités d’avancer dans leur carrière d’entraîneur. Ceci étant dit, s’il est vrai que les dirigeants et entraîneurs sont très majoritairement blancs sur le Vieux Continent, d’autres entraîneurs, blancs, comme Laurent Blanc, sont également restés très longtemps sans banc. Il avait pourtant lui aussi réussi une brillante carrière de joueur, puis d’entraîneur… Tout n’est donc peut-être pas non plus qu’une affaire de couleur de peau.

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