Maxime Spano (VAFC) : « Je suis encore très loin de mon meilleur niveau » | OneFootball

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·18 septembre 2021

Maxime Spano (VAFC) : « Je suis encore très loin de mon meilleur niveau »

Image de l'article :Maxime Spano (VAFC) : « Je suis encore très loin de mon meilleur niveau »

Présent en conférence de presse quelques heures avant de prendre la direction de Pau, le défenseur central Maxime Spano est revenu longuement sur sa situation au sein du VAFC.

Quel regard portez-vous sur votre parcours personnel jusqu’ici avec le VAFC ?

La première saison est très bonne. Je joue 100% des matches, je suis performant, l’équipe tourne bien avec une belle septième place au bout. On aurait peut-être eu la possibilité d’aller chercher quelque chose sur les dix premières journées sans le Covid. La deuxième saison est plus compliquée, je commence à jouer, j’ai le Covid, je me blesse régulièrement sur la deuxième partie de saison. Je suis absent trois mois en raison de mes problèmes aux ischios. C’est une saison en demi-teinte. Jusqu’ici, je joue mon passage plutôt bon. Cette saison, on doit relever la barre, déjà collectivement. Il faut se remettre en questions. Pour l’instant, je ne joue pas beaucoup, par blessures, par choix du coach. Je sais que je suis encore très loin de mon meilleur niveau, je dois faire beaucoup mieux. Je dois montrer plus de sérénité, d’agressivité et montrer l’exemple.


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Comment vivez-vous le fait de jouer un peu moins cette saison ?

Même si je commence à avoir un peu d’expérience, c’est particulier. Je n’ai jamais connu cette situation, même à Grenoble où je jouais, où j’étais capitaine alors que j’étais en fin de contrat. Depuis que j’ai quitté Toulouse (ndlr : juillet 2016), j’ai toujours joué. Je vis ça différemment, je travaille encore plus. Maintenant, quand tu es en fin de contrat, que tu joues peu, tu te poses forcément beaucoup de questions, tu te demandes ce qui va se passer après. J’essaie de sortir de tout ça, de me focaliser sur mon travail et mes performances.

Ressentez-vous donc un peu de pression quand vous avez un peu de temps de jeu ?

Forcément. Tu as un peu l’impression de jouer avec une épée Damoclès au-dessus de la tête, surtout dans la situation particulière du club actuellement. On tourne moins bien, j’ai un manque de temps de jeu et un peu de confiance donc. Pour autant, je n’y pense pas une fois que je suis sur le terrain, c’est plus un peu avant, à l’approche du match. Ce qui est sûr, c’est que c’est difficile d’être performant quand on manque de temps de jeu. Quand tu es titulaire, si tu fais un match moyen tu sais que tu as l’occasion de remettre les points sur les i la semaine suivante. Tout ça fait partie du jeu, je respecte et je respecterai toujours les choix du coach. Je suis là au service de l’équipe. Après je suis un compétiteur, j’ai donc du mal à m’habituer à ce rôle, je veux jouer tous les matches. Voir l’équipe dans cette situation me fait aussi mal, d’autant que je ne joue pas beaucoup. Je m’y contraints mais je n’accepte pas cette situation.

Je reconnais que je n’ai pas été à mon meilleur niveau. Maintenant, je vais me battre pour récupérer ma place.

Comment expliquez-vous cette situation du coup ?

J’en ai parlé avec le coach. J’ai fait une très bonne préparation mais je me suis blessé sur l’avant-dernier match de préparation. Je n’étais pas disponible sur les deux premiers matches, l’équipe a tourné, le coach a fait ses choix. Je suis juste rentré contre Rodez, j’ai fait un bon match. Je suis revenu contre QRM et on a essuyé une nouvelle défaite. Je reconnais que je n’ai pas été à mon meilleur niveau. Maintenant, je vais me battre pour récupérer ma place.

En attendant, quel est votre rôle au sein du groupe dans cette période un peu plus compliquée ?

J’ai toujours eu l’habitude de discuter, que ce soit avec les jeunes ou les moins jeunes. Dans une semaine comme ça, il faut savoir désamorcer, ne pas rajouter une pression supplémentaire. Il faut aussi beaucoup dialoguer avec ses partenaires, pour moi mes compagnons de défense. Voir comment on peut améliorer certaines choses. La communication est la clé pour pouvoir inverser les choses.

Propos recueillis par Arthur LASSERON

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