Maurizio Arrivabene s’exprime au cours d’une longue interview à Tuttopsort | OneFootball

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·30 juin 2022

Maurizio Arrivabene s’exprime au cours d’une longue interview à Tuttopsort

Image de l'article :Maurizio Arrivabene s’exprime au cours d’une longue interview à Tuttopsort

Maurizio Arrivabene, administrateur délégué de la Juventus, a accordé une longue interview aux micros de Tuttosport. Du retour de Paul Pogba au possible départ de Matthijs de Ligt, en passant par l'organisation du club. Il évoque un tas de choses. Découvrez certaines de ses déclarations dans cet article.

L'organisation de la Juventus :


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"Je connais Andrea Agnelli depuis 25 ans, avec lui il y a une confiance mutuelle et absolue. On me prend souvent pour un directeur sportif, mais je ne pense même pas avoir les compétences pour le faire. Mon travail, en tant qu'administrateur délégué, est de créer une stratégie dont je parlais plus tôt. Je pensais que c'était plus simple, mais c'est un système complexe. Nous essayons toujours de tout planifier, mais il y a le facteur humain qui peut vous surprendre. Nous parlons de footballeurs, pas de voitures. Sur le plan sportif, c'est le directeur sportif Federico Cherubini qui s'en charge, mon rôle est de lui apporter un soutien ou d'ouvrir brusquement la porte de son bureau et d'évaluer ensemble une idée qui peut sembler folle en surface."

Le retour de Paul Pogba :

"On lui parle, les choses évoluent très, très bien. Comment l'idée est-elle venue ? Dans ces réunions, des noms sont mentionnés, comme celui de Dusan Vlahovic qui est arrivé plus tard. Vous ouvrez la porte, lancez un nom et tout le monde vous regarde comme un fou, puis, lentement la machine se met en marche et l'opération se construit. L'idée de Paul Pogba est née comme ça. Sa présence sera aussi fondamentale d'un point de vue commercial, même si mon rêve est d'avoir un joueur italien reconnu internationalement : un Francesco Totti, un Alessandro Del Piero, un Gianluigi Buffon."

Un départ de Matthijs de Ligt ?

"Aujourd'hui, il est impossible de garder un joueur qui veut partir, c'est une question de nombre. Mais tout le monde doit se lever satisfait de la table des négociations."

Des recrues moins jeunes :

"Ce n'est pas un changement de cap, mais des repères sont nécessaires. J'ai vu l'effet de Cristiano Ronaldo sur nos jeunes joueurs, maintenant des joueurs comme Nicolo Fagioli, Matias Soulé et Fabio Miretti doivent avoir des joueurs à apprendre."

Dusan Vlahovic :

"Il m'a étonné. Il a une folle envie de gagner et de prouver sa valeur. C'est un guerrier."

Le départ de Paulo Dybala :

"Il y a eu un accord, puis l'augmentation de capital et nous avons fait une pause pour faire des bilans en conseil d'administration dont les mandataires ont également été informés. Puis on s'est revu et on s'est dit que les termes avaient changé, d'un contrat de 4 ans à certains chiffres, on est passé à une autre stratégie. Tout le monde sait qui est arrivé en janvier, mais il n'y a pas eu de guerres entre la Juve et Dybala. Je répète, la Juve est au-dessus de tout."

Cristiano Ronaldo :

"Il n'a pas été pleinement exploité à cause du Covid. Mais je suis convaincu que la Juve va au-delà de chaque joueur, 125 ans d'histoire ne sont pas écrits par un seul joueur, l'équipe est plus importante que les individus, et ici les règles doivent être respectées par tout le monde."

Massimiliano Allegri :

"Nous l'impliquons dans tout et il nous implique dans les choix. Il a pris à cœur la stratégie du club et nous avons lancé cette opération ensemble. Ce n'était facile pour personne, on avait l'augmentation de capital, les coûts de l'entreprise à maîtriser et les stratégies d'avenir alors qu'il devait gérer une équipe qu'il s'était trouvée et qu'il n'avait pas constituée. Aujourd'hui, grâce à ces réunions dont je parlais et à une équipe de direction très compacte, nous commençons à construire quelque chose de plus adapté à lui."

L'Allianz Stadium :

"Vous savez, le stade ne devra pas accueillir uniquement et exclusivement l'événement lié au match, il devra élargir ses frontières et devenir une forme de divertissement. Une forme de divertissement n'a pas nécessairement besoin de cris, de banderoles et d'organisation. L'organisation doit être celle de l'entreprise qui doit organiser un spectacle justifiant le prix du billet. Le but est d'amener les familles au stade, si au lieu des chorales d'acclamations organisées on entend les voix d'enfants enthousiastes... Mais c'est aussi une façon d'augmenter l'engouement chez les jeunes. Vous ne pouvez pas être la Juventus par à-coups : soit vous l'êtes toujours, soit vous ne l'êtes jamais."

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