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·22 août 2025
Matthieu Udol : «Je m’y sens déjà comme chez moi»

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·22 août 2025
Arrivé cet été avec le numéro 14 dans le dos, Matthieu Udol fait des débuts remarqués chez les Sang et Or. Déjà buteur à Bollaert, le défenseur lensois se livre sur ses premières semaines en Artois.
Lensois.com : Matthieu Udol, qu’est-ce qu’il vous a manqué la semaine passée pour éviter la défaite face aux Lyonnais ? On est sortis de ce match frustrés, parce que le contenu et le résultat font qu’on était très déçus et on méritait autre chose qu’une défaite. Ce qui est sorti de ce match, c’est qu’au final il y a très peu de choses à jeter. Si on reproduit ce genre de prestations en y ajoutant de l’efficacité et en terminant mieux nos actions, on va prendre des points et gagner beaucoup de matchs. Il y a des choses à rectifier bien sûr et à adapter à nos futurs adversaires. Mais il y avait quand même, au-delà du résultat, beaucoup de positifs dans cette rencontre.
Le club a fait le choix de recruter des joueurs qui ont été capitaines, comme Florian Thauvin ou vous. Est-ce que pour vous c’est une source de crédibilité ? Forcément, le fait d’avoir plusieurs capitaines dans une équipe, ça apporte une certaine fiabilité, de la sérénité aussi, et l’expérience que chacun a pu vivre dans des groupes différents. C’est important de savoir qu’on peut s’appuyer sur ces différents types de joueurs. Malgré la présence de jeunes à potentiel qui vont progresser, avoir des joueurs d’expérience reste essentiel dans un groupe.
Comment jugez-vous vos premières semaines ici dans l’Artois, à la fois sur le terrain et en dehors ? Je suis très satisfait d’être arrivé ici, j’ai reçu un super accueil, que ce soit de tous les gens qui travaillent dans le club, du public aussi. J’ai eu la chance de vivre une belle chose en marquant assez rapidement mon premier but à Bollaert, donc ça permet peut-être aussi d’être mieux accueilli. En dehors du football, je ne suis pas encore installé chez moi mais à la Gaillette, donc ça ne saurait tarder. Mais au global, je me sens très bien ici. Que ce soit sur le terrain ou en dehors, je sais qu’il y aura de belles choses à vivre et je m’y sens déjà comme chez moi.
Comment vous sentez-vous à cette place d’axial gauche ? C’est vrai que, de formation et la majorité du temps, j’ai évolué en tant que latéral gauche dans une défense à quatre. Après, principalement la saison passée avec le coach Le Mignan (Stéphane) à Metz, j’ai pu évoluer de temps en temps dans une défense à trois, dans un système où on faisait des sorties de balle avec une défense à trois. Donc j’ai joué à la fois piston, à la fois central gauche comme aujourd’hui ici. J’ai acquis pas mal d’expérience à ce poste et mon profil polyvalent me permet, avec le coach ici qui laisse pas mal de liberté, de pouvoir évoluer parfois un peu plus haut dans le jeu, continuer à apporter offensivement et rester présent défensivement.
Vous vous projetez beaucoup, c’est une demande du staff ou simplement votre inspiration ? La saison passée, j’étais amené à beaucoup monter et apporter. J’ai discuté avec le staff pour savoir si mon poste était un peu plus fixe ou si j’avais la liberté de pouvoir quand même apporter offensivement. Le fait est qu’à partir du moment où on a un jeu stable, que l’équipe est équilibrée, je peux me permettre de me projeter et d’apporter. Que ce soit en allant sur le côté en dédoublant ou en étant plus présent dans l’axe. J’ai pas mal de liberté de ce côté-là, tant que l’équilibre de l’équipe est maintenu.
On sait que la communication entre une défense et son gardien est importante. Comment ça se passe avec Robin Risser ? Avec Robin, c’est vrai qu’il est arrivé sur le tard dans la prépa au niveau des matchs. Mais en dehors de ça, que ce soit en dehors des matchs, à l’entraînement, dans les vestiaires, on communique énormément. Avec Malang qui est à côté de moi, Samson qui a joué aussi sur ce premier match et beaucoup en prépa, on échange énormément. Samson et moi, on est nouveaux, donc il faut le temps de s’adapter avec les coéquipiers. Mais ça s’est fait assez vite et avec Malang notamment, il y a énormément de communication. Je pense que, que ce soit pour Samson ou pour moi, beaucoup de choses ont été mises en place pour qu’on s’adapte rapidement à ce schéma de jeu et aux partenaires qui sont à côté.
Propos recueillis par Eloïse De Mester à la Gaillette-Gervais Martel.
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