Mathieu Debuchy (ex-LOSC) : « A l’époque, je n’étais pas programmé pour rejoindre le groupe professionnel » | OneFootball

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·5 janvier 2024

Mathieu Debuchy (ex-LOSC) : « A l’époque, je n’étais pas programmé pour rejoindre le groupe professionnel »

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Détenteur d’une très grande carrière, tant en club qu’en sélection, Mathieu Debuchy aurait très bien pu, sans un brin de chance, ne jamais devenir footballeur professionnel, du moins du côté du LOSC.

Dans une interview accordée à Colinterview, dont les nombreux formats vidéos sont à retrouver sur sa chaîne Youtube, Mathieu Debuchy est revenu sur son passage au centre de formation du LOSC. Une période parfois difficile pour certains, que l’ancien latéral est parvenu à surpasser grâce à l’aide de ses proches, toujours là en cas de besoin : « J’allais au stade quand j’étais petit, j’ai toujours été un supporter du LOSC et j’ai été repéré assez tôt par le club, qui m’a recruté à huit ans. Je suis arrivé avec mon frère et j’ai gravi les échelons petit à petit, de la formation jusqu’à jouer et signer mon premier contrat professionnel. Tout s’est fait naturellement », indique Debuchy avant qu’un premier obstacle ne se dresse devant lui. « J’ai eu un ligament croisé à l’âge de 15 ans, ce qui est quand même assez jeune, et derrière ça, il a fallu rebondir en ayant le mental mais aussi en étant accompagné. J’ai vécu des moments qui n’étaient pas faciles, comme ma blessure pour laquelle j’ai pleuré lors du diagnostic, mais mon père était là, j’étais accompagné et ça m’a beaucoup aidé. Ma famille est dans la région et a toujours été là, ça a facilité les choses », confie-t-il.


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Aujourd’hui, certains jeunes éléments débarquent de l’étranger, comme Yassine Khalifi (18 ans) du Maroc ou Haukur Haraldsson (18 ans) de l’Islande. De son côté, Mathieu Debuchy arrivait du village de Fretin et a pu compter sur ses proches. Un appui à tous les niveaux : « J’ai eu une super expérience en formation, c’est que je rentrais chez moi tous les soirs. Je m’entraînais le soir, je finissais tard, mais j’avais mes parents qui étaient là, qui me reprenaient quand il le fallait. Je suis resté dans le cocon familial et c’était une bonne base pour travailler. »

« Il suffit qu’un joueur manque à l’appel pour avoir une opportunité, mais il faut être capable de saisir sa chance »

Formé au Domaine de Luchin, Mathieu Debuchy débute sa carrière professionnel en 2003 lors d’une opposition avec le FC Metz. Une première qu’il aurait pu ne jamais vivre sans un brin de chance, comme il l’avoue de lui-même : « Mes débuts ont été particuliers parce que quelques mois plus tôt, Jean-Michel Vandamme vient me voir et me dit qu’il ne sait pas si Claude Puel veut compter sur moi à l’avenir. Cela te met un petit coup, mais c’est comme ça, il faut continuer de travailler. Et puis un jour, il manquait deux ou trois milieux défensifs (son poste en formation). Je suis donc pris à l’entraînement avec le groupe professionnel et après ça s’enchaîne à une vitesse jusqu’à ma première apparition. Tout s’est super bien passé et je me suis éternisé dans ce groupe, mais à la base je ne suis pas programmé pour rejoindre le groupe professionnel. Il suffit en fait qu’un joueur manque à l’appel pour avoir une opportunité. Par contre, c’est à ce moment-là qu’il faut être capable de saisir sa chance et être au niveau », insiste-t-il.

Aujourd’hui, c’est avec du recul qu’il a conscience qu’un homme a été fondamental dans son éclosion, Claude Puel. Sans son lien fort avec la jeunesse, que ce soit à Lille ou ailleurs, il aurait pu ne jamais embrasser une carrière de footballeur professionnel : « J’ai eu la chance de côtoyer Claude Puel qui est un grand formateur et qui n’a pas peur de lancer des jeunes joueurs. Il est capable de lancer quelqu’un au bout de deux entraînements seulement, de faire signer un joueur en pro le mercredi et de le mettre titulaire le samedi. J’ai eu la chance de le connaître », conclut-il ainsi son passage sur sa formation chez les Dogues.

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