Le Petit Lillois
·6 mai 2025
« Marseille, ce n’est pas aussi tranquille que Lille » : les réactions de l’adversaire après LOSC – OM

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·6 mai 2025
Capable de neutraliser le LOSC sur sa pelouse (1-1), l’OM aurait préféré empocher la victoire, résultat qu’il aurait mérité d’après ses acteurs. Roberto De Zerbi évoquait aussi la pression olympienne, supérieure à celle de Lille.
C’était sans aucun doute le choc de la 32e journée de Ligue 1 : le LOSC accueillait l’Olympique de Marseille ce dimanche, dans une Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy à guichets fermés. Les supporters lillois n’ont cependant pas permis aux Dogues de l’emporter, eux qui étaient initialement menés suite à l’ouverture du score d’Amine Gouiri (57’). Ils parvenaient heureusement à obtenir le point du nul (1-1) suite à l’égalisation de Matias Fernandez-Pardo (74’). Ce dernier avait profité d’une erreur de relance de Geronimo Rulli, ce qui a provoqué une grande frustration chez les Marseillais.
« On méritait de gagner »
« Nous avons fait un bon match. On méritait de gagner. Lille n’a pas frappé au but. On prend un but sur une erreur bête, ralait Roberto De Zerbi au micro des équipes de DAZN. […] Mais ce sont des choses qui arrivent, c’est le football, c’est sûr que c’est un but bête. Kondogbia était libre, il aurait pu servir Hojbjerg ; j’ai revu les images, si Rulli avait fait cela, on n’aurait pas pris de risque. Mais je suis quand même très fier de Rulli : si on est deuxièmes, c’est aussi en grande partie grâce à lui. Ça peut arriver, comme ça peut arriver à d’autres joueurs. Les erreurs font aussi partie de ce parcours, poursuivait-il en conférence de presse. On est désolé pour le résultat, mais il nous reste deux matchs à jouer. Il faut que l’on se prépare pour le match difficile qui vient au Havre. »
Il enchaînait, quelques instants plus tard, en évoquant la pression inhérente à l’environnement marseillais. Celle-ci serait bien plus forte qu’à Lille : « C’est toujours la tête qui fait changer le chose, pas le système. On reviendra peut-être plus tard à d’anciens systèmes. Le plus important, c’est que l’on soit ensemble. C’est parfois difficile, à Marseille, d’être tous ensemble. On s’éparpille un peu. Marseille ce n’est pas Lille, ou d’autres endroits plus tranquilles. Être entre nous était vraiment important, c’est pour cela que l’on a décidé de partir, pour retrouver cet esprit. Il ne faut qu’on ne l’ait que contre Brest ou Lille, mais du début à la fin de la saison. On a eu des pauses et elles sont arrivées trop souvent. Elles ont eu un impact important. Cela ne doit plus arriver si on veut aller de l’avant tout au long de la saison », expliquait-il, concluant ainsi son intervention devant les journalistes.
Dans la foulée, en zone mixte, c’est Ulisses Garcia qui laissait parler sa frustration : « On n’est pas content du résultat. Au regard de la physionomie du match, on pouvait prendre les trois points… On encaisse un but un peu bête, alors qu’on a très peu concédé. On a très bien fait notre boulot, de la ligne défensive à l’attaque. On était la meilleure équipe, on méritait la victoire, jugeait-il.
On a démontré un très bon état d’esprit aussi. On a fait un très bon match dans la construction du jeu, dans les occasions. Dans les trente derniers mètres on peut être encore plus propre pour être davantage dangereux. Malgré cela, on a fait un très bon match. Certes il y a de la déception, mais il reste encore deux matches pour prendre six points et assurer notre qualification en Ligue des champions. On travaille beaucoup avec le staff, qui parle beaucoup aux défenseurs, on nous encourage à avoir confiance pour jouer le plus haut possible, avec nos qualités », lâchait le défenseur marseillais.
Enfin, c’était au tour de Leonardo Balerdi de conclure le bal des réactions en zone mixte : « On est venu chercher une victoire, on ne l’a pas eue, c’est dur, mais on doit rester positif. […] Tous les joueurs donnent 100%. On a fait un de nos meilleurs matchs de la saison, il faut accepter l’erreur. À Rome, on a cherché de la cohésion, on s’est rapprochés, on a travaillé fort. On doit maintenant gagner les deux derniers matchs, ça ne dépend que de nous », lâchait-il simplement, prêt à se frotter au Havre AC, qui lutte pour sa survie dans l’élite, ainsi qu’au Stade Rennais lors des deux dernières journées de Ligue 1.