Marius Trésor : « Quand on voit la plage de Sainte-Anne maintenant… On voit que la mer est en train de déborder » | OneFootball

« Quand je suis arrivé la veille, on a fait une petite reconnaissance car il y avait eu des travaux qui avaient été faits, pour voir comment ça s’était passé. Finalement, quand tu vas sur le terrain, tu as un petit frisson parce que tu te revois en Guadeloupe beaucoup plus jeune, à fouler cette pelouse de ce stade-là… C’est vrai que j’ai eu un petit pincement au cœur, un petit truc de voir que c’était là… Après, avec Gérard Ako, on est allés sur la plage de Sainte-Anne pour voir – malheureusement pour cette plage qui était très grande et qui s’est rétrécie avec la montée des eaux – et à l’époque on pouvait faire un match à 11 contre 11 sans empêcher les touristes qui venaient… Quand on voit la plage maintenant… On voit que la mer est en train de déborder ».

« La Juventus de Sainte-Anne, c’est le seul club que j’ai connu en Guadeloupe, plus l’équipe junior de la Guadeloupe. Avec cette équipe, j’ai eu la possibilité de faire deux-trois voyages, et je me rappelle d’un tournoi qui s’était passé en Guadeloupe entre trois équipes juniors : la Martinique, la Guyane, et la Guadeloupe. Là encore, j’avais été, selon les dires des journalistes, bon. J’avais terminé meilleur buteur de ce tournoi, en jouant milieu de terrain. Contre la Guyane j’avais marqué un but, et contre la Martinique j’avais marqué les deux buts. Quand Ajaccio a reçu une coupure de presse de France Antilles, et qu’ils ont vu que je marquais des buts, c’est comme ça qu’ils m’ont fait venir, sans ne m’avoir jamais vu jouer ».

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