Maitland-Niles fait plonger l'OL dans l'ivresse contre Brest (4-3) | OneFootball

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·14 avril 2024

Maitland-Niles fait plonger l'OL dans l'ivresse contre Brest (4-3)

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Ayant la possibilité de prendre la 7e place, l'OL est passé par tous les états ce dimanche contre Brest. Devant puis menés, les Lyonnais ont décroché une victoire inespérée au bout du suspense (4-3).

L’occasion était belle et malgré un très gros optimisme entre Rhône et Saône, certains se demandaient de quelle manière l’OL allait trouver le moyen de gâcher cette opportunité. Quelle était-elle ? Celle de pouvoir s’installer à la 7e place de la Ligue 1 et de revenir dans le même temps à deux longueurs de la 6e. Les planètes s’étaient alignées au fil du week-end avec les défaites de Lens, Reims et Rennes et la formation lyonnaise en a profité contre Brest (4-3).

La venue du dauphin du PSG avait clairement la tête d’un test grandeur nature pour l’OL afin de savoir s’il avait les épaules assez solides pour pouvoir jouer jusqu’à la fin de la saison cette course à l’Europe. Après cette rencontre, on peut clairement dire que les avis sont partagés avec un visage séduisant notamment sur transitions rapides et puis ce trou d’air pendant dix minutes et trois buts encaissés mais les trois points sont là et c'est le plus important.


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Lopes s'est illustré

Ce dimanche, Pierre Sage souhaitait voir un visage conquérant de son équipe et durant 45 minutes, c’est plutôt ce qui a été montré sur la pelouse du Parc OL. Poussés par plus de 53 000 supporters, les coéquipiers d’Alexandre Lacazette ont pris le match par le bon bout malgré une première frayeur sur une touche. Mais après un premier quart d’heure maitrisé, l’OL a été récompensé avec l’ouverture du score de Corentin Tolisso. Préféré à Orel Mangala, le champion du monde 2018 a envoyé un missile à bout portant sous la barre de Bizot après un coup-franc mal dégagé de Benrahma. Le stade de Décines s’est alors embrasé, mais il a fallu un grand Anthony Lopes pour ne pas voir le soufflé retomber. Comme à Nantes, le portier lyonnais a été d’une aide précieuse face à un Doumbia en feu côté brestois.

Par deux fois, Lopes a claqué sur sa barre deux tentatives adverses (23e, 41e). C’est aussi lui qui se couche bien sur une frappe de Satriano dix minutes après la pause. Le début d’un trou d’air qui aurait pu être fatal pour les Lyonnais. Moins bien rentrés dans ce second acte, ils ont puni avec trois buts en sept minutes. Avec notamment ce qui pouvait être redouté, un ancien de la maison OL buteur. Déjà passeur sur l’égalisation de Mounié (60e), Romain Del Castillo a d’abord mis Brest devant sur un coup-franc enroulé (64e) avant de donner deux buts d’avance sur un contre (67e).

Un trou d'air puis une réaction

Rattrapés puis devancés, on aurait pu se dire que les hommes de Pierre Saga allaient sombrer mentalement. Et puis les changements ont encore apporté un peu de peps à cette formation. Rayan Cherki a encore apporté sa pierre à l’édifice et en dix minutes, l’OL a comblé son retard. Frustré, Alexandre Lacazette a envoyé un missile sous la barre sur un centre de Cherki (70e) avant que Nicolas Tagliafico ne remette les deux équipes à égalité (79e). L’OL a eu une réaction d’orgueil, qui s'est propagée jusqu'au bout de la nuit avec un match à rallonge. Et à la fin, Ainsley Maitland-Niles a fait plonger tout un stade dans l'ivresse avec son penalty transformé ! Oui, cet OL a une force de caractère et est bien 7e à la 29e journée !

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