Ludovic Obraniak : « C’est l’esprit ‘joga bonito’ qui est parti en fait. Le Brésil est devenu une équipe européenne, ça défend, c’est équilibré, ça calcule… C’est l’inverse des autres Brésil » | OneFootball

« Vous parlez du Brésil, terre de football. Il y a peut-être un besoin aussi de revenir au côté, si on veut résumer sommairement, à la base. Ce qui m’a porté, ce sont les pubs. Les pubs avec les joueurs du Brésil… Vous vous rappelez à l’aéroport… C’est l’esprit ‘joga bonito’ qui est parti en fait. Le Brésil est devenu une équipe européenne, ça défend, c’est équilibré, ça calcule… C’est l’inverse des autres Brésil. Les autres, c’était l’emprise sur le jeu, la volonté d’imposer quelque chose. C’était le côté spectaculaire et ils faisaient peur à tout le monde avec ça. Aujourd’hui ils ne font plus peur à personne. La preuve en est, ils sont cinquième dans la zone AmSud. Il y a besoin de retrouver cette essence-là, peut-être que c’est un départ avec la formation, c’est aussi de peut-être faire moins rentrer de joueurs européens, peut-être de les faire partir plus tard. C’est revenir à l’essence à la base de ce qu’était le Brésil. Je pense que Ronaldo, un ancien bon joueur ne fait pas forcément un bon entraîneur ou un bon président de fédération on l’a compris, mais il a une telle bonhomie, une telle aura… On sent que c’est quelqu’un qui peut réussir à fédérer, à retrouver quelque chose. Il y a une ficelle qui a été perdue depuis longtemps du côté de Copa Cabana. »

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