Lucas Vázquez, le départ discret d’une légende de l’ombre | OneFootball

Sous-estimé pendant des années, Lucas Vázquez s’apprête à quitter le Real Madrid dans une discrétion presque gênante. Pas d’hommage officiel, pas d’adieux orchestrés. Et pourtant, les témoignages d’affection se multiplient autour d’un joueur resté loin des projecteurs, mais essentiel dans l’ombre.

Alors que Luka Modric et Carlo Ancelotti ont reçu les honneurs du Bernabéu, Lucas a préféré s’effacer, une dernière fois, pour laisser briller les autres. Samedi dernier, dans ce qui pourrait bien être son dernier match à domicile, il a été remplacé en fin de rencontre. Les yeux embués, il a salué discrètement le public, sans grand geste, mais avec le poids des souvenirs.Rien d’officiel, mais selon Marca, son départ après la Coupe du Monde des Clubs est déjà acté. Les hommages, eux, ont inondé les réseaux sociaux. De ses coéquipiers actuels comme des anciennes gloires du club, tous saluent un homme loyal, travailleur, humble. Un soldat devenu silencieusement une légende.

Le vestiaire rend hommage à Lucas Vázquez

Jamais mis en avant, mais toujours respecté. À l’image de sa carrière, Lucas Vázquez s’en va dans un silence que seuls ses pairs brisent. Jude Bellingham écrit : « Dès le premier jour, tu m’as accueilli les bras ouverts comme un frère, et tu n’as jamais cessé d’être un mentor. Tu me manqueras plus que tu ne le crois. Je t’aime fort ! ».

Toni Kroos, toujours mesuré, résume en une phrase ce que beaucoup pensent tout bas : « Sous-estimé, mais très important pour l’équipe, et surtout en dehors ! Sois fier de ce que tu as accompli, mon ami ».

Marcelo, autre figure du vestiaire, n’a pas oublié celui qu’il considère comme un frère : « Tu quittes le club, mais tu laisses une empreinte qui ne s’effacera jamais ». Même Antonio Rüdiger y est allé de son message, fidèle à son ton direct : « Une légende absolue et sous-estimée de ce club ».

À 33 ans, Lucas Vázquez tourne une page sans fracas. Mais avec dans son sillage le respect total d’un vestiaire, la reconnaissance d’un public, et l’héritage discret mais précieux d’un homme qui aura tout donné sans jamais en faire trop.

Edgar YON