Foot National
·17 septembre 2024
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L'entraîneur du LOSC Bruno Genesio est revenu sur l'exploit réalisé avec l'Olympique Lyonnais sur le terrain de Manchester City en Ligue des champions, en septembre 2018.
Manchester City en fait encore des cauchemars. Lors de la saison 2018-2019, l'ogre du football anglais entraîné par Pep Guardiola hérite dans son groupe de Ligue des champions des Ukrainiens du Shakhar, des Allemands d'Hoffenheim et des Gones de l'Olympique Lyonnais. A priori, rien de bien compliqué pour des Cityzens sûrs de leur force. D'autant plus que l'OL, principal adversaire, est en difficulté en ce début d'exercice. Les Rhôdaniens occupent effectivement une timide septième place en Ligue 1 au moment de se rendre à l'Etihad Stadium le 19 septembre, afin de lancer la saison européenne.
Mais très vite, les Anglais comprennent que ce rendez-vous avec l'OL de Bruno Genesio n'a rien d'une partie de plaisir. Et à la pause, la surprise est totale au tableau d'affichage : Maxwell Cornet (26e) et Nabil Fékir (43e, 0-2) ont frappé ! Surprise au tableau d'affichage, oui. Mais pas vraiment au niveau du contenu, tant les Gones ont regardé droit dans les yeux les champions d'Angleterre en titre. La réduction du score de Bernardo Silva en deuxième période ne change rien (67e), Lyon s'offre un exploit monumental, sur le point d'être réédité au retour au Groupama Stadium (2-2). Une rencontre épique, dans laquelle le technicien lyonnais de l'époque s'est replongé ce lundi 16 septembre. À la veille du déplacement à Lisbonne pour y défier le Sporting en C1, le désormais coach du LOSC s'est quelque peu souvenu de la recette pour opérer ce genre de performance, alors même que son équipe traverse une zone de turbulences ... comme c'était le cas en 2018 !
"Avant de jouer Manchester City avec l'OL, on a perdu à Caen (en fait, ce fut un match nul 2-2, ndlr), on a été nuls, on a fait un match catastrophique. Je me souviens le lendemain des pronostics des journalistes, des supporters, de tous les gens qui connaissaient le football qui pariaient sur la minute à laquelle on allait prendre le premier but, s'est souvenu Bruno Genesio, coach de l'OL de 2016 à 2019. Ils essayaient aussi de trouver le nombre de buts qu'on allait encaisser, certains disaient 5, 6, parfois plus. Finalement, on a gagné 2-1. Je ne dis pas que c'est ce qui va se passer demain (mardi), je dis simplement que le football est ainsi fait. L'équipe la plus faible peut battre le plus fort. Le résultat du vendredi peut être complètement contredit le mardi et ainsi de suite", a-t-il terminé par rappeler, en référence au troisième revers consécutif subi à Saint-Étienne en fin de semaine passée.
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