LOSC – PSG : un revers plein d’enseignements – les tops et flops | OneFootball

LOSC – PSG : un revers plein d’enseignements – les tops et flops | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: le11

le11

·2 septembre 2024

LOSC – PSG : un revers plein d’enseignements – les tops et flops

Image de l'article :LOSC – PSG : un revers plein d’enseignements – les tops et flops

Floué par l’arbitrage vidéo, le LOSC aurait légitimement pu espérer mieux face au PSG (1-3) tant le visage affiché fut dans l’ensemble encourageant. Mais les Dogues se sont aussi heurtés à certaines de leurs limites qui les séparent encore des formations de ce calibre. Découvrez nos tops et flops à l’issue de cette rencontre comptant pour la 3e journée de Ligue 1.

Les tops

Un LOSC ambitieux et un PSG bousculé

Si Bruno Genesio avait exposé le dilemme en conférence de presse – en substance, mettre le bus ou prendre à la gorge le PSG -, le technicien lillois n’a sans doute pas mis bien longtemps avant d’opter pour la deuxième option. D’abord pour ne pas renier sa nature profonde, mais aussi pour sérieusement bousculer le club de la capitale dans ce qui fait pourtant sa force : la maîtrise. Ainsi le LOSC-a-t-il osé s’exposer, presser haut, fort, collectivement, ouvrant des brèches dans son dos mais, surtout, obligeant les hommes de Luis Enrique à allonger le jeu et à perdre de nombreux ballons sur ces phases.


Vidéos OneFootball


Revers de la médaille, c’est à chaque fois en attaque rapide, quand Paris était parvenu à se défaire de la première ligne de pression, que le PSG a fait le plus mal aux Dogues, notamment sur les deux premiers buts. Mais c’est aussi avec cette approche ambitieuse et agressive que le LOSC a parfois étouffé l’ogre parisien en seconde période, le dominant dans la maîtrise du ballon et le poussant dans ses retranchements au point de quasiment égaliser (81′). En vain, finalement. Mais le visage des Lillois n’en reste pas moins encourageant.

À priori paré pour la Ligue des champions

Au-delà même de ce choc qui va conditionner la suite de la saison en Ligue 1, ce LOSC – PSG était une répétition idoine avant de retrouver la Ligue des champions et des adversaires pareillement calibrés. Aussi bien psychologiquement, où les Dogues n’ont pas été grisés par l’évènement, que sur les aspects technico-tactiques, Bruno Genesio et ses ouailles ont répondu de fort belle manière à une écurie théoriquement bien supérieure. Ce qui n’augure que du bon dans ce nouveau format de la Ligue des champions où le LOSC affrontera, entre autres, le Real Madrid, l’Atlético, la Juve ou encore Liverpool. Rien que ça.

Les flops

Le raté de la VAR, les regrets du LOSC

C’est la polémique du week-end, la première de la saison à cette échelle : le but de Tiago Santos dans les dix dernières minutes a été injustement refusé par la VAR (81′). L’arbitrage vidéo a remarqué le hors-jeu du Portugais sur la remise de la tête de Benjamin André, mais il a oublié de prendre en compte la touche de Thomas Meunier. Celle-ci remettait en jeu le piston lillois, qui aurait donc légalement dû égaliser à 2-2. Et, comme l’appuyaient Bruno Genesio et Olivier Létang au sortir de la rencontre, au vu de la forte dynamique en faveur du LOSC à cet instant, nul ne sait vers qui aurait pencher cette fin de match alors que le dernier but parisien (1-3, 90+2′) était plutôt anecdotique.

De quoi frustrer des Lillois qui auront néanmoins tutoyer certaines limites à ces hauteurs, notamment sur le plan défensif. En plus des difficultés logiques en un-contre-un face à de telles individualités (Bradley Barcola, Ousmane Dembélé), le LOSC a aussi affiché certaines lacunes dans la gestion de la profondeur et le placement dans sa surface, ouvrant des brèches dans lesquelles les Parisiens ont pris un malin plaisir à s’y engouffrer. Il lui faudra aussi régler dans le dernier tiers, où trop de potentielles situations n’ont pas débouché sur un tir, faute de justesse technique ou décisionnelle à l’approche de la surface. Autrement dit, des petits détails qui démontrent que les bases sont déjà bien solides.

Enzo PAILOT, à Villeneuve d’Ascq

Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport

À propos de Publisher