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·12 décembre 2024
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Faute d’avoir su maintenir la même intensité sur l’ensemble du match, le LOSC a finalement dû s’employer pour vaincre Sturm Graz (3-2), mercredi à l’occasion de la 6e journée de la phase de championnat de Ligue des Champions. Pour autant, le débrief de l’émission l’After Foot n’en reste pas moins très positif.
Faute d’avoir su se mettre à l’abri suffisamment tôt, le LOSC a dû attendre un coup de génie d’Hakon Haraldsson, auteur d’une frappe puissante sous la barre, pour venir à bout d’une accrocheuse équipe de Sturm Graz. Tout ça alors que l’entame de match laissait présager une partie plutôt aisée. « Je ne pense pas que Lille ait pris de haut Sturm Graz. Ils mènent 2-0 et l’adversaire a aussi le droit d’exister, relativise Daniel Riolo. Ce n’est pas une équipe de « cracks » mais quand elle s’est mise à jouer… Le pressing imposé par Lille en début de partie était très intense et dès qu’ils ont lâché un peu, l’adversaire a eu le droit de jouer aussi. »
« Les moments où ils prennent les buts, en fin de première et début de seconde, ne trompent pas non plus. Il y eu une forme de décompression, juge Emmanuel Petit. Lille est arrivé un peu tranquillement vers la mi-temps. » « A nous, spectateurs, le scénario a plu, parce que ce n’est pas cousu de fil blanc. Pas sûr que ce soit le cas pour Bruno Genesio, souligne Daniel Riolo. Lille n’a pas tout maîtrisé dans ce match, surtout en milieu de seconde période, jusqu’à ce but fantastique sous la barre. On est passé d’un match qui paraissait facile à un match équilibré puis tendu, qui pouvait se terminer un peu en stress. »
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Quoi qu’il en soit, le LOSC a assuré l’essentiel avec cette quatrième victoire synonyme de qualification pour le barrage de février. Désormais, c’est le top 8 et une ascension directe aux huitièmes de finale qui sera en jeu sur les deux derniers matches contre Liverpool et le Feyenoord au retour de la trêve. Une ambition qui ne semble pas inaccessible. « Comme l’a dit Pep (Bruno Genesio, NDLR), le groupe vit très bien, il y a une émulation entre les joueurs, avec des matches tous les trois jours, constate Emmanuel Petit. On sent que les joueurs sont très concernés. »
« Ils sont dans une série assez impressionnante de matches sans défaite, ajoute Daniel Riolo. Jo (Jonathan) David n’a pas fait un grand match, il n’a pas été en réussite, mais il offre cette abnégation qui fait toujours plaisir. » Le symbole d’un LOSC qui n’est peut-être pas toujours fantastique, mais qui n’en demeure pas moins insubmersible depuis trois mois.
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport