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·5 janvier 2025
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Trop amorphe et puni de son manque d’inspiration offensive, le LOSC a été tenu en échec par un Nantes accrocheur (1-1). Découvrez nos tops et flops après cette 16e journée de Ligue 1.
En avant-match et depuis des semaines, Bruno Genesio n’a cessé de louer la diversité et la polyvalence de son groupe, illustrées par des joueurs versatiles comme Matias Fernandez-Pardo, Mitchel Bakker, Hakon Haraldsson, Gabriel Gudmundsson et Aissa Mandi, pour ne citer que ceux nommés par l’entraîneur du LOSC vendredi. Il peut désormais y ajouter Rémy Cabella, impressionnant de danger et de volume ce samedi soir face à Nantes, malgré des coéquipiers offensifs un sérieux ton en-dessous de lui. Replacé ailier droit quelques minutes après la sortie de Matias Fernandez-Pardo, qui pourrait être absent face à Auxerre, le milieu offensif a prouvé qu’il pouvait être une solution viable dans un secteur aussi impacté par la pubalgie d’Edon Zhegrova.
LOSC : comment Rémy Cabella s’est retrouvé sur l’aile droite face à Nantes ?
Malgré 71% de possession, le LOSC s’est procuré moins de xG (1,19) que Nantes (1,33xG avec seulement 29% de possession). Des chiffres qui résument assez fidèlement la stérilité offensive des Dogues qui, s’ils ont eu la maîtrise du ballon, ont fait preuve d’un cruel manque de justesse décisionnelle et technique dans le dernier tiers. Un manque de tranchant qui a peu à peu donné confiance aux Canaris, au bloc bas très cohérent et bien décidés à piquer en transition rapide avec le poison Mathis Abline, toujours plus dérangeant pour une équipe lilloise qui, au lieu de gommer ses quelques aspérités du premier acte, a été encore plus en difficulté après la pause, comme trop souvent face aux équipes théoriquement inférieurs (Saint-Étienne, Strasbourg, Montpellier).
Comme très souvent, le LOSC peut encore se mordre les doigts. Aux tristes souvenirs de l’ère Paulo Fonseca, où les Dogues avaient pris l’habitude de se tirer une balle dans le pied quand il pouvait franchir une marche symbolique, les hommes de Bruno Genesio ont récidivé alors qu’ils avaient l’occasion de revenir à hauteur de Monaco et Marseille (un match en moins pour l’OM), et de grimper sur le podium en cas de succès. À l’inverse, le club nordiste stagne à la quatrième place et devait nourrir encore plus de regrets à l’heure de voir l’OL s’offrir Montpellier dans la douleur en toute fin de soirée (1-0, 90+1′). Les Gones (5e) comptent désormais 28 points, autant que le LOSC, sans oublier Nice (6e) et ses 27 unités.
Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport