LOSC : Le meilleur souvenir de Jonathan David en Europe ? Chelsea ! | OneFootball

La phase de poules de la Ligue Europa Conférence est l’occasion pour Jonathan David de se remémorer de bons souvenirs : un match, une ambiance et des idoles…

Du haut de ses 23 ans, de ses 227 rencontres disputées toutes compétitions confondues, de ses 99 buts et ses 25 passes décisives, Jonathan David possède déjà une expérience considérable, notamment sur la scène européenne où il a déjà été aligné à 35 reprises. Différentes épopées qui marquent une carrière, mais aussi les esprits. Lorsqu’il a fallu citer sa plus belle soirée européenne, le Canadien mentionne Chelsea, instinctivement : « Je pense tout de suite à Chelsea, le huitième de finale retour (16 mars 2022, 1-2) car c’est une ambiance différente de toutes les autres que j’ai connues ici. Il y a le contexte, c’est Chelsea, un match retour de Ligue des champions. On marque les premiers, on emmène le public avec nous jusqu’à la fin. Il y a aussi Xeka qui touche le poteau. Si sa tête rentre tout peut arriver », confie le buteur lillois dans un entretien accordé à La Voix des Sports.

Engranger de l’expérience et écrire de belles histoires, les joutes européennes sont aussi l’occasion de croiser ou d’admirer les performances de véritables cadors, notamment en attaque. Si Karim Benzema l’a impressionné ces dernières années, trois hommes l’ont particulièrement inspiré quand il était plus jeune : « Pour moi, il y en avait trois : Samuel Eto’o, Thierry Henry et Didier Drogba. Ce sont des styles de jeu complètement différents. Il y a quelque chose que j’ai apprécié chez chacun. Samuel Eto’o, c’est un attaquant très combatif, rigoureux, qui marquait beaucoup de buts et parfois de n’importe quelle façon. Parfois, ça pouvait être laid, mais il marquait quand même. Drogba, c’est plutôt la force. Il pouvait être dos au jeu, se retourner et frapper de partout. Il dégageait de la puissance et était très fort dans la surface. Après Thierry Henry, c’est plutôt l’élégance et la finition avec sa spéciale quand il ouvrait son pied. Ces trois joueurs avaient chacun leur truc mais j’aimais ça chez chacun. J’ai croisé des joueurs que Thierry Henry a entraînés à Montréal et j’en ai déjà parlé avec eux », a ainsi conclu Jonathan David, s’estimant encore très loin d’atteindre leur niveau : « J’ai encore beaucoup de chemin à faire pour atteindre leur niveau. Mais j’ai encore beaucoup d’années devant moi. Et beaucoup de choses à apprendre. »