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·1 septembre 2024
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Sur un fil à Prague pour se qualifier en phase de ligue de Ligue des champions, le LOSC avait presque renoué avec ses vieux démons psychologiques et une fébrilité mentale qui l’empêchaient de confirmer après avoir laissé entrevoir de belles promesses. Un fléau qui s’estompe selon Bruno Genesio.
C’était le gros point noir de l’ère Paulo Fonseca : porté par un contenu attrayant qui était de mieux en mieux retranscrit dans les résultats, le LOSC butait à chaque fois à l’heure de franchir un cap, que ce soit à Troyes en juin 2023 (1-1) pour laisser s’envoler la Ligue Europa, face à Aston Villa (3-3, 3-4 tab) en quart de finale de Ligue Conférence ou contre Nice en fin de saison dernière (2-2), massacrant les derniers espoirs de podium. « La grosse différence – et ça montre que le groupe progresse dans ce domaine -, c’est qu’on arrive malgré tout à gagner les matches ou à se qualifie à Prague, ce qui n’était totalement le cas lors des deux dernières saisons où l’équipe avait du mal à finir le travail », note néanmoins Bruno Genesio.
Depuis l’arrivée de l’ancien Rennais sur le banc, les rencontres sur un fil (Fenerbahçe, Slavia Prague) ont cette fois basculé dans le sens des Dogues, sans même parler des victoires plutôt sereines face à Reims (0-2) et Angers (2-0) en Ligue 1. Comment alors Bruno Genesio est-il parvenu à estomper ce fléau ? Difficile à dire pour le principal intéressé : « Je pense qu’il y a beaucoup de choses qui se passent dans la tête des joueurs, notamment pour ceux qui n’ont pas vécu ces situations. Je ne suis pas certain qu’il y avait énormément de joueurs au coup d’envoi à Prague qui avaient déjà connu ce genre de situations en Ligue des champions, si ce n’est Benjamin (André), Thomas (Meunier), Rémy (Cabella), Jona (David) ».
LOSC : « On arrive tôt, on repart assez tard », un enchaînement des matches qui pèse aussi sur le staff
« C’est dans ces moments-là qu’on apprend, surtout quand ça passe, ajoute-t-il. Ce sont des matches qui vont nous faire grandir et nous aider à progresser dans ce domaine. » Celui face au PSG, ce dimanche soir (20h45), pourrait être un formidable puits d’enseignements à quelques semaines du grand retour du LOSC en Ligue des champions.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : CTK Photo/Michal Kamaryt/Icon Sport