LOSC-Aston Villa : « Emiliano Martinez est entré dans la tête des Lillois » | OneFootball

Décisif lors de la séance de tirs au but opposant le LOSC à Aston Villa en quart de finale d’Europa Conférence League, Emiliano Martinez a ravivé les débats à son sujet. Honni par une majorité du public français, le gardien argentin a tout de même eu le droit à des commentaires élogieux dans l’émission l’After Foot de RMC Sport.

Emiliano Martinez, le facteur X du match

« Contrairement à ce que dit (Olivier) Létang, le Dibu (Emiliano) Martinez que j’ai vu sur ce match a eu un comportement tout à fait normal d’un gardien de football, estime Florent Gautreau, éditorialiste de l’After Foot sur RMC. En étant ne serait-ce que sur le terrain, Dibu Martinez est déjà entré dans la tête des Lillois. Même Benjamin André, qui était l’homme du match, qui est un joueur formidable que j’adore, il a craqué devant Dibu Martinez.«

« Dans le stade, avant même que le premier tireur ne s’élance, tu sentais qu’il avait gagné la séance avant même qu’elle ait commencé, ajoute Julien Laurens, spécialiste du football anglais pour l’émission l’After Foot. C’est un très bon gardien, un leader de cette équipe. Le seul incident, c’est quand il fait chut après le premier tir au but de Nabil Bentaleb. Après, il a été beaucoup plus respectueux sur le reste de la séance. Il les sauve aussi dans le match, parce que Lille a été la meilleure équipe sur la double confrontation. »

Malheureusement pour le LOSC, cela n’a pas suffi pour franchir l’obstacle Aston Villa et empêcher Emiliano Martinez d’endosser à nouveau le costume de héros pour les uns et d’ennemi numéro 1 pour les autres. De quoi faire sortir de ses gongs Ludovic Obraniak, ancien Dogue et aujourd’hui consultant Prime Vidéo/L’Equipe, qui a lâché sur ses réseaux sociaux un cinglant « Martinez mange bien tes morts ». Une réaction qui ravive un peu plus le seum français, un an et demi après la finale de la Coupe du monde perdue contre l’Argentine…d’Emiliano Martinez.

Source : RMC Sport

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport