Lorient – Régis Le Bris au sujet de la pression qui entoure le match à Montpellier : « On ne rejette pas ces moments-là, on ne les craint pas » | OneFootball

Les Merlus doivent vite se remettre de la déception subie dans le derby face à Brest (0-1). Auteur d’un match convaincant, Lorient a été refroidi dans son Moustoir par un but tardif signé Romain Del Castillo. Une défaite frustrante synonyme de zone rouge pour une équipe du FCL qui avait pourtant réussi à s’en extirper lors des dernières semaines. Ce dimanche (15h), c’est un match tout aussi important qui les attend contre Montpellier (13e), concurrent direct dans la course au maintien. En cas de victoire, les Bretons pourraient revenir à hauteur des Héraultais et potentiellement doubler Nantes (14e) et Le Havre (15e). Avant la 28e journée de Ligue 1, l’entraîneur lorientais, Régis Le Bris, s’est exprimé en conférence de presse.

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« C’est (ndlr : Montpellier) un concurrent pour la course au maintien, il n’y a pas de discussion là-dessus, on est dans les mêmes eaux au classement. Et donc quand on s’affronte l’un et l’autre, celui qui gagne prend trois points et l’autre reste à distance au même moment. Donc trois points en jeu, avec des conséquences au classement, aussi proche de la fin du championnat, qui seront forcément plus importantes que si on a le temps de se refaire un peu plus tôt. Donc l’enjeu est avant tout de s’exprimer en tant qu’équipe. C’est un match à gagner, et pour le gagner, il faut qu’on le joue. Montpellier a ses caractéristiques, on a les nôtres. On est dans une dynamique, je trouve, de progression collective, et qui à l’image de ce qu’on a joué contre Brest doit maintenant être concrétisée. Dominer un match c’est un pas très important sur le plan qualitatif, être capable de l’emporter ça nécessite encore un peu plus […] La pression est là tout le temps. Celle que l’on s’auto-administre, et ensuite il y a la réalité du classement et des enjeux qui ne peut pas être niée et qu’on prend en compte à 100%. On ne rejette pas ces moments-là, on ne les craint pas. On sait que c’est très important pour le club et pour l’équipe […] On le vit positivement, ça génère de l’envie, de l’énergie plutôt qu’une crainte.  »

Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport