Le Journal du Real
·27 mai 2025
« L’opération aurait dû avoir lieu hier » : Tuchel s’inquiète pour la blessure de Bellingham

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·27 mai 2025
Le 5 novembre 2023, Jude Bellingham se blessait sérieusement à l’épaule gauche lors d’un match de Liga contre le Rayo Vallecano. Victime d’une luxation, le jeune milieu de terrain anglais avait été contraint de quitter ses coéquipiers temporairement. Si cette blessure ne l’a éloigné des terrains que deux semaines à l’époque, elle ne s’est en réalité jamais totalement résorbée.
Depuis cet incident, Bellingham évolue avec une épaulière volumineuse dissimulée sous son maillot, destinée à stabiliser l’articulation. Ce dispositif réduit quelque peu sa liberté de mouvement et limite certaines de ses prises d’initiative, notamment dans les duels physiques. Malgré ces contraintes, son importance capitale dans l’organisation de Carlo Ancelotti, tant sur le plan offensif que défensif, a poussé le Real Madrid à conserver son joyau sur le terrain. Résultat : l’opération, pourtant jugée inévitable, a été sans cesse repoussée.
Alors qu’il devait initialement se faire opérer plus tôt, Bellingham attendra finalement la fin de la Coupe du monde des clubs (15 juin – 13 juillet 2025) pour passer sur la table d’opération. Ce choix, concerté avec le Real Madrid, vise à garantir sa disponibilité pour cette échéance internationale. Mais il ne fait pas l’unanimité.
« Jude a joué de nombreux mois, beaucoup trop peut-être, avec ce problème », a déclaré Thomas Tuchel, nouveau sélectionneur de l’Angleterre. « D’un point de vue médical, l’opération aurait dû avoir lieu hier », a-t-il insisté. Une critique à peine voilée envers la gestion du club madrilène, accusé de faire passer les impératifs sportifs avant la santé du joueur.
Pour Tuchel, le risque est réel : une rechute ou une aggravation de la blessure pourrait compromettre le début de saison 2025-2026 de Bellingham, voire sa préparation pour l’Euro 2028. Et si l’intervention prévue devait l’écarter des terrains environ 12 semaines, le timing paraît de plus en plus contraint.
Manon Lafeac