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Lucas Hybord·5 janvier 2020
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Lucas Hybord·5 janvier 2020
Rapidement mené, Marseille a dû attendre la séance de tirs au but pour s’en sortir contre Trélissac (N2) et se qualifier en 16èmes de finale de la Coupe de France.
Yohan Pelé a connu, comme souvent sous le maillot de l’OM, un match à double lecture. Il a d’abord connu le pire, avec ce dégagement contré dans ses propres filets, concédant l’ouverture du score après seulement 20 secondes de jeu. L’Albatros n’a tenu qu’une seule clean sheet sur ses 11 derniers matches avec l’OM.
Mais il a aussi sauvé l’OM d’une nouvelle humiliation contre un club amateur, en sortant deux tirs au but.
Sans accabler sur l’Albatros, une nouvelle doublure l’an prochain ne serait pas de trop, surtout que Mandanda ne rajeunit pas non plus…
Ils ont eu chaud. L’OM, déjà éliminé par Carquefou, Andrézieux, Quevilly ou encore Grenoble ces dernières années en Coupe de France, a passé l’ogre Trélissac. Mais que ce fut dur. Sans jamais maîtriser la rencontre, les Olympiens se sont mis en difficulté seuls, avec l’erreur de Pelé.
Même après l’égalisation (superbe) de Payet, ils n’ont jamais montré leur supposée supériorité et ont eu toutes les peines du monde à s’en sortir. L’humiliation n’était pas très loin, une nouvelle fois. Mais finalement, Trélissac a fini par plier aux tirs au but. C’est la troisième victoire (après 2010 et 2016) de l’OM contre cette adversaire en Coupe de France.
Maxime Lopez, Kevin Strootman, Valère Germain… Ils étaient plusieurs côté Marseillais à pouvoir marquer des points auprès d’André Villas-Boas. C’est raté. Le Hollandais a une nouvelle fois semblé très emprunté, et a souvent été pris au duel, par des joueurs de N2. Lopez a beaucoup tenté mais peu réussi, alors que Germain a encore eu beaucoup de mal à se montrer sur le couloir droit.
Une nouvelle preuve que l’OM jouera sa seconde partie de saison sur un fil, avec un effectif très réduit en qualité pour aller chercher la Ligue des Champions.