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·30 avril 2024

L’OL gagne, mais cherche encore le bon équilibre

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Deuxième moins bonne défense de Ligue 1, l’OL s’est surtout relevé grâce à son état d’esprit et à secteur offensif plus performant. Pour aller encore plus loin, trouver le bon équilibre semble nécessaire.

Toute la saison lyonnaise est faite de paradoxes. Une première partie de saison totalement manquée, et un visage différent depuis décembre 2023. En 2024, les hommes de Pierre Sage sont la deuxième meilleure équipe de Ligue 1, avec la deuxième meilleure attaque (26), mais aussi la deuxième moins bonne défense (24). Des statistiques ambivalentes qui témoignent de cet équilibre après lequel court encore l’OL.

Bien évidemment, de là où reviennent les Rhodaniens, il était difficile de tout régler en seulement quelques mois. Mais désormais, ils regardent vers le haut, et dans cette course à l’Europe, le manque de solidité dont ils font preuve derrière pourrait leur jouer des tours. Avec 51 réalisations concédées en 31 journées, ils sont parmi les très mauvais élèves, devant Lorient (61), et à égalité avec Metz. La lanterne rouge, Clermont (50), fait mieux, comme d’autres candidats au maintien : Nantes (49), Strasbourg (44), Le Havre (41).


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L'OL court très souvent après le score

Bien sûr, la force de caractère affichée dorénavant par Alexandre Lacazette et ses coéquipiers mérite d’être saluée, mais elle est aussi un signe qu’ils doivent à chaque fois ou presque lutter pour revenir à la marque. “Être mené et gagner, ça fonctionne lorsque tu marques trois buts, mais le soir où ça ne veut pas sourire offensivement, tu ne gagnes pas. C’est pour cela qu’il faut savoir être imperméable, a estimé Nicolas Puydebois dans Tant qu’il y aura des Gones. Il ne faudrait pas qu’ils retombent dans leurs travers, à l’image de la première partie de saison.

Face à Monaco dimanche (3-2), l’OL a cédé au bout de 22 petites secondes. Même si la victoire est au bout, cela démontre une fragilité dans ce secteur de jeu, surtout après avoir déjà connu pareille mésaventure à Paris (2-0 après six minutes). “Encaisser un but après 20 secondes, on avait essayé de le faire contre Marseille, on n’y était pas arrivés. Les Monégasques marquent sur une situation qu’on avait travaillée pourtant en voulant mettre la pression sur l’adversaire. On manque d’agressivité, on est dans l’entre-deux, a regretté Pierre Sage à l’issue du choc contre l’ASM. On savait qu’ils étaient très à l’aise en attaque rapide et pourtant…”

Dernier clean-sheet en Ligue 1 le 9 mars

Le dernier clean-sheet réalisé par Anthony Lopes en championnat remonte au 9 mars dernier, à Lorient (0-2). Même si les résultats n’en pâtissent pas vraiment, puisqu’ils ont remporté cinq de leurs sept dernières parties en Ligue 1, cette incapacité à protéger son but est forcément handicapante. “Je mettrais plutôt cela sur le niveau intrinsèque des joueurs dans un premier temps. On le voit, il y a des oublis. Par exemple, Jake O’Brien, qui est pris sur l’égalisation. C’est une question de timing, de lecture de la trajectoire. Sur l’ouverture du score, c’est plus une question d’agressivité, a souligné notre consultant. Au lieu d’avancer, les Lyonnais courent vers leurs cages.

Certaines périodes sont d’ailleurs plus dangereuses que d’autres pour les partenaires de Corentin Tolisso. Les entames de match et de deuxième période notamment. “Ça m’interpelle, mais je ne veux pas placer ça dans leurs têtes, même s’ils vont me lire avec cette question. Il y a quelque chose à revoir dans notre manière de préparer la rencontre, dans notre manière de nous échauffer, de rentrer dans ces affiches. Il y a plusieurs paramètres, et il sera difficile de pointer du doigt une cause et de la régler de manière définitive, mais il faut qu’on progresse dans ce domaine”, a reconnu l’entraîneur jurassien.

Un chantier pour l'année prochaine

C’est de toute façon une histoire collective, car comme le rappelait Nicolas Puydebois, “défendre, c’est l’affaire de tous. Ton premier rideau, ce sont tes attaquants, et lorsqu’il est transpercé trop rapidement, tu te retrouves en infériorité numérique derrière, a-t-il observé. Il faudra trouver une solidité défensive pour la fin de l’exercice.” Une chose qui paraît difficile, alors qu’il reste quatre rendez-vous à négocier pour l’OL. Il semble plutôt adepte de la théorie du but de plus que l’adversaire qui fait automatiquement gagner la partie. Et tant que cela fonctionne, le spectacle et la joie seront au menu pour les supporteurs.

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