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·17 février 2025

L’OL est resté pendant longtemps à l’heure de la sieste à Montpellier

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Large vainqueur de Montpellier, l’OL a avant tout fait la différence en deuxième mi-temps avec trois buts. Car, en première, les Lyonnais avaient arrêté de jouer après l’ouverture du score précoce de Georges Mikautadze.

De notre envoyé spécial à Montpellier.

Après Reims la semaine passée, l’OL a enchaîné un nouveau match à 15h dimanche à Montpellier. Il conservera cette habitude sur une grande partie des rencontres à venir puisque Brest (2 mars) et Le Havre (16 mars) ont également été programmés en milieu d’après-midi. Il faut espérer que l’enchaînement de ces matchs dominicaux en sortie de repas permette d’instaurer une routine chez les joueurs lyonnais, car depuis deux rencontres, c’est comme si la digestion avait du mal à passer. En l’espace d’une semaine, la formation lyonnaise a signé deux victoires probantes (4-0, 1-4), au moins sur l’aspect comptable avec huit buts en deux matchs et six points dans la besace.


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Seulement, entre Reims et Montpellier, il y a eu une sorte de copier-coller qui a sauté aux yeux. Comme lors de la journée précédente, difficile de se faire un réel avis sur ce succès à Montpellier. Andy Delort a jugé que la lourde défaite du MHSC est "un peu sévère" et on est en droit d’être d’accord avec l’attaquant montpelliérain. Enfin, surtout si l’on se focalise sur le premier acte de cette rencontre. Car en deuxième, il n’y a pas vraiment eu match. Comme une semaine auparavant contre Reims.

Trois ballons touchés dans la surface de Montpellier

Dans cette sorte de remake, l’OL a pourtant eu le mérité d’attaquer tambour battant cette rencontre de la 22e journée de Ligue 1. Des circuits de passes rapides, un rush de Tessmann pour une première frappe et puis ce but de Georges Mikautadze, laissé incroyablement seul dans la surface et parfaitement servi par Rayan Cherki. Après trois minutes de jeu et déjà une avance d’un but au tableau d’affichage, on ne donnait pas cher de la peau de Montpellier, lanterne rouge.

Et pourtant, c’est avant tout la machine lyonnaise qui s’est enrayée avec cette ouverture du score. "Comme si le premier but nous avait coupés, on a baissé de pied. C’est un match à 15 h, le dimanche après-midi, il n’y avait pas trop d’ambiance. Mais c’est à nous de nous créer le contexte pour être dedans", nous a confié Saël Kumbedi après la rencontre. Même si l’impression visuelle n’a pas forcément renvoyé cette statistique, l’OL a fini la première mi-temps avec 62% de possession. Les Lyonnais ont eu le ballon, mais n’en ont malheureusement pas fait grand-chose.

"L'équipe a trop reculé après le but"

Quand Lucas Perri se retrouve à avoir touché le cuir plus souvent que Georges Mikautadze à la pause, il y a bien eu un hic à un moment. Comme une semaine auparavant, l’OL a eu cette possession stérile qui l’a obligé à prendre des risques inutiles derrière et à force, la formation lyonnaise a été punie. Ce premier acte, Paulo Fonseca ne l’a clairement pas apprécié. Que ce soit en direct en pestant sur des remises en une touche plutôt que de conserver le ballon pour faire remonter le bloc, qu’après la rencontre. "On a très bien commencé avec ce but, mais après l’équipe a reculé et a joué sans vrai fil conducteur. Nous avons eu beaucoup le ballon sans position, sans arriver à la surface de Montpellier. Après, on a parlé à la mi-temps."

Encore endormis à l’heure où certains font la sieste, les coéquipiers de Corentin Tolisso se sont montrés inoffensifs, comme ce fut déjà le cas face à Reims. Hormis le but concédé et une parade sur une frappe de Nuamah, Benjamin Lecomte n’a rien eu à faire pendant 45 minutes malgré la large possession lyonnaise.

Les mêmes maux que sous Sage

A l’image de ce qui se faisait déjà sous Pierre Sage, il a fallu un discours à la pause pour réveiller les troupes lyonnaises. "On est rentré au vestiaire et le coach nous a dit de mettre plus de cœur, plus de détermination. C'est ce qu'on a fait et ça peut reporter ses fruits", a avoué Georges Mikautadze, suivi par Saël Kumbedi. "Le coach nous a dit de remettre un petit coup parce qu'il a senti qu'on s'était relâché après le premier but. Il nous a remobilisés. C'est pour ça qu'on a fini comme ça." La sieste régénératrice d’une demi-heure en première mi-temps a en effet eu le mérite de voir des Lyonnais bien plus incisifs au retour des vestiaires.

Bien plus haut dans le pressing, et bien plus dans la verticalité dans le jeu, l’OL a certainement surpris Montpellier pour faire une nouvelle fois la différence d’entrée. "La deuxième mi-temps a été meilleure, nous avons fait de belles actions. On a très bien joué avec une autre intensité, avec une autre énergie. Il y avait différentes intentions avec le ballon", a noté le coach portugais. À la différence cette fois qu’en marquant deux fois en trois minutes par Tolisso et Nuamah, les Lyonnais ont mis la tête sous l’eau à la lanterne rouge.

Il n’y a pas de miracles avec cette équipe. Sans un état d’esprit au taquet, il sera difficile d’espérer quelque chose. Contre Reims et Montpellier, deux formations dans le dur, jouer une mi-temps sur deux a suffi. Pas sûr que cela fonctionne contre Nice ou Brest, deux futurs adversaires et concurrents à l’Europe.

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