Olympique-et-Lyonnais
·23 février 2025
L’OL a cherché à y croire, mais s'incline contre le PSG (2-3)
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·23 février 2025
Il y a deux mois, l’OL débarquait au Parc des Princes avec l’intention de se montrer les muscles et pourquoi pas faire tomber le PSG afin de relancer le suspense. Les Lyonnais avaient vite déchanté et ce revers avait été finalement l’élément déclencheur de la mauvaise passe de l’OL et de la fin de l’ère Pierre Sage. Deux mois plus tard, les intentions rhodaniennes étaient bien différentes face à un PSG en pleine bourre.
Il y avait bien deux victoires de suite contre Reims et Montpellier, mais face aux deux concurrents au maintien, difficile d’avoir de réelles certitudes. Paulo Fonseca et ses joueurs espéraient forcément faire un coup dans la course à la Ligue des champions, mais dimanche soir, il en aurait fallu bien plus pour faire chuter le PSG pour la première fois de la saison. Sans vraiment de surprise, mais avec panache, l’OL s’est incliné 3-2 contre le leader de la Ligue 1.
Comme souvent face au PSG, l’OL n’a pas cherché à jouer son football et c’est toujours la question qui se pose. Faut-il déjouer pour tenter d’accrocher quelque chose ou rester sur sa feuille de route, quitte à prendre une fessée ? On ne va pas dire que Paulo Fonseca a été dans un entre-deux, mais l’entraîneur portugais avait choisi de ne pas faire qu’un changement par rapport aux deux dernières sorties. Finalement, il a été lourd de conséquence dans le jeu déployé par l’OL.
Avec Rayan Cherki en position de faux 9, la formation rhodanienne a avant tout subi plus qu’il n’a fait le jeu. Les flèches que sont Malick Fofana et Ernest Nuamah n’ont pratiquement jamais été trouvés en première mi-temps où le PSG a affiché 75% de possession. Toutefois, le bloc lyonnais a plutôt bien résisté, à l’image de Clinton Mata, auteur d’un très gros sauvetage sur Dembélé (12e). Le PSG a fait le siège, mais a manqué de réelles occasions franches. De quoi permettre à l’OL d’espérer ?
À la pause, Moussa Niakhaté a d’ailleurs lâché que l’OL "a résisté, maintenant, on y va pour gagner ce match". Un discours ambitieux qui n’a pas été suivi d’actes. Dès la 46e minute, Khvicha Kvaratskhelia a obligé Lucas Perri à la parade. Une première alerte qui a été suivie de deux coups de massue du PSG, en l’espace de sept minutes. Hué à chacune de ses touches de balle, Barcola a parfaitement fixé toute la défense lyonnaise sur son côté gauche pour trouver Hakimi en retrait au deuxième poteau. La frappe limpide du Marocain a fait mouche (0-1, 53e), libérant le PSG qui a fait le break juste avant l’heure de jeu. Du gauche, Ousmane Dembélé n’a laissé aucune chance à Perri avec sa frappe enroulée.
L’OL a accusé le coup, mais Fonseca a cherché à revenir rapidement dans le match avec les entrées de Lacazette et de Thiago Almada, suivie de celle de Mikautadze. Un jeu porté sur l’offensive qui a porté ses fruits avec l’égalisation de Cherki à sept minutes de la fin sur une belle percée de l’attaquant géorgien. Un espoir de courte durée, car le PSG est tout simplement plus fort. Sur une inspiration de Gonçalo Ramos, Hakimi s’est offert un doublé et a mis fin au suspense de ce match… Mikautadze, d'une retournée, et Maitland-Niles ont tenté une ultime révolte qui s'est traduit par la réduction du score de Tolisso à la 91e minute (2-3). Mais l'OL s'est mis à jouer trop tard.