Olympique-et-Lyonnais
·23 janvier 2025
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·23 janvier 2025
La 28e édition du rapport Deloitte Football Money League est désormais accessible. Publiée ce jeudi 23 janvier, l'étude menée par le célèbre cabinet international revient sur les revenus dégagés par les clubs à travers le monde. On y remarque une forte une prédominance des écuries européennes, puisqu'elles occupent les 20 premières places. La première formation ne venant pas du Vieux-Continent est Flamengo, 30e.
L'Olympique lyonnais figure bien dans ce classement, atteignant la 20e position, juste derrière Marseille (19e, 287 M€). Avec un chiffre d'affaires de 264,1 millions d'euros pour 2024, il est très loin de Paris, la première institution française (805,9 M€, 3e mondiale), mais tout de même sur le podium hexagonal.
A titre de comparaison, les Rhodaniens étaient 29es pour l'année 2023, avec des revenus établis à 199,1 M€. Cela nous donne une progression de 65 millions d'euros, soit +33%. Les ressources commerciales, passées de 76 à 135 M€, ont largement impacté ce résultat. Un point d'ailleurs soulevé par Deloitte, qui cite l'OL en référence, avec Liverpool, à ce sujet. Il faut dire que les divers événements organisés dans le stade de Décines ne sont pas de trop pour l'Olympique lyonnais.
La vente de la moitié (52,91%) de la section féminine pour 27 M€ et du Seattle Reign FC sont aussi pris en compte dans cette partie "commerciale". Les droits TV ont rapporté 95 M€ en 2024, une somme incluant l'apport de CVC. Il faut cependant ajouter qu'en 2025, toutes ces cessions des actifs ne seront plus possibles, et que les droits TV domestiques vont chuter. Il faudra que le parcours européen vienne compenser cela.
Enfin, autre indicateur à retenir, le rapport entre les revenus et les salaires. Avec un ratio de 61%, le club rhodanien parvient à maîtriser ses coûts, plus en tout cas qu'en 2023, lorsque la masse salariale équivalait à 79% du chiffre d'affaires. Précisons cependant que les émoluments n'ont pas spécialement baissé, l'augmentation du CA faisant le reste. Il n'a de toute manière pas le choix que d'abaisser ce total, puisque la DNCG l'a dans l'œil du viseur et le menace d'une relégation en Ligue 2 à l'issue de l'exercice 2024-2025.