L'inquiétant déficit des clubs français dévoilé par la DNCG | OneFootball

La situation financière de la Ligue 1 reste très fragile. Le président de la DNCG dévoile les chiffres tout en ciblant la gestion des clubs.

A la lecture des chiffres dévoilés par Jean-Marc Mickeler, le président de la DNCG, dans les colonnes de l'Equipe, il y la version optimiste et pessimiste. Pour les optimistes, le déficit global des clubs français est moins important en 2022/23 que la saison précédente qui avait battu tous les records (601 millions d'euros). Néanmoins, le trou reste inquiétant avec des pertes globales de 282 millions d'euros. Noeud du problème, la gestion globale des clubs avec des comptes d'exploitation qui restent « fortement déficitaires à 1,06 milliard d'euros » notamment en raison d'une masse salariale globale qui pèse « hors charges sociales, 1,6 milliard d'euros ».

A la traîne par rapport aux autres pays

La vraie différence réside donc dans l'investissement plus important des actionnaires pour combler les trous. Ce qui cache une gestion très risquée des clubs français. D'ailleurs, Mickeler ne cache pas un constat qui fait mal. Par rapport aux autres pays européens, l'argent est très mal investi. « Nous avons calculé le ratio masse salariale par point récolté dans les compétitions UEFA des équipes qui ont participé aux Coupes d'Europe lors des cinq dernières années. Ce ratio moyen est de 11,5 millions d'euros par point pour 34 clubs des principaux Championnats. Il est de 17,3 millions en France... Le coût des effectifs des clubs français est trop important par rapport à leurs performances ». De quoi inciter les clubs français à adopter une gestion beaucoup plus prudente à l'avenir, notamment ceux qui n'auront pas droit à une part du gâteau des recettes plus importante, en cas de qualification européenne.

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