L’immense déception d’Olivier Dall’Oglio après QRM-ASSE (2-1) : « Je n’ai pas été tendre dans les vestiaires, il faut arrêter de s’écouter à un moment donné » | OneFootball

C’est la grosse douche froide pour l’AS Saint-Étienne, défait ce vendredi soir au Petit-Quevilly par un QRM d’ores et déjà relégué en National ! Le 2e de Ligue 2 à trois journées de la fin s’est effondré pour laisser sa place à Angers, qui n’a même pas eu à gagner contre Dunkerque pour monter directement en Ligue 1. De quoi enrager pour le coach des Verts Olivier Dall’Oglio, qui a été certes modéré mais n’a pas caché sa déception au micro de beIN Sports après la rencontre perdue (2-1) qui condamne son équipe à en passer par un Play-off 2, puis potentiellement par un barrage aller-retour pour espérer rejoindre l’élite.

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« C’est très difficile d’accepter d’avoir autant d’occasions et de ne pas les mettre au fond… C’est pour ça que le vestiaire est logiquement très déçu, mais bon, il va falloir rebondir quand même. On a un match qui se présente dans une semaine, il faudra bien sûr régénérer tout le monde, bien récupérer, ça sera la première chose. Et puis après, mentalement, il va falloir être forts. Il va falloir se bouger, on ne peut pas attendre. On nous laisse encore une chance, on va la prendre. C’est vrai que je n’ai pas été tendre dans les vestiaires parce qu’on nous donne des occasions depuis un bout de temps, notamment sur les trois derniers matchs, et on doit mieux faire. J’en demande plus à mes joueurs sur ces Play-offs qui arrivent. C’est là qu’il faut voir le caractère de nos attaquants, de nos milieux… tout le monde doit s’y mettre, même sur les coups de pied arrêtés, etc. On a des choses à montrer. Ça m’ennuie aujourd’hui, il y avait quelque chose à faire encore une fois. Les gars vont au bout d’eux mêmes, sur l’état d’esprit il n’y a rien à dire, ils ont fait le taf. Mais sur le nombre de situations favorables, je n’ai pas le nombre, je veux des tueurs devant.  »

« Il y a certainement une perte de confiance, mais il faut aller au-delà et arrêter de s’écouter à un moment donné, il faut forcer le trait. Quand on est footballeur professionnel, on est déçu après les matchs (ratés), on est frustrés comme on peut l’être aujourd’hui, mais on n’a pas le temps, on ne va pas le rester 107 ans. Il faut être durs envers nous-mêmes et enchaîner, quoi […]. Les occasions, elles sont là, après ce qu’il faut c’est être déterminé pour la mettre au fond, être là au bon endroit, faire la course qu’il faut pour laisser de l’espace à un copain, donner la dernière passe au bon moment… C’est de tout ça que je parle quand je dis « détermination », pas simplement courir et vouloir ! On se doit de progresser. On nous laisse une chance, il ne faut pas seulement la saisir mais sauter dessus. »

Photo beIN Sports