« Lillois à vie » : Retrouver le LOSC sept ans plus tard, un moment hors du temps pour Jean Butez | OneFootball

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Le Petit Lillois

·19 juillet 2025

« Lillois à vie » : Retrouver le LOSC sept ans plus tard, un moment hors du temps pour Jean Butez

Image de l'article :« Lillois à vie » : Retrouver le LOSC sept ans plus tard, un moment hors du temps pour Jean Butez

Formé à Lille, dont il a défendu les couleurs de 2003 à 2018, Jean Butez a vécu une soirée particulière ce vendredi. Il a retrouvé le LOSC dans la peau d’un adversaire pour la première fois de sa carrière. Forcément, c’était spécial.

Lillois de sang, Lillois de cœur, Jean Butez (30 ans) est un enfant de Lille et ça, sur tous les plans, administrativement autant que footballistiquement. Passé par le centre de formation du LOSC de 2003 à 2016, puis membre du groupe professionnel pendant un an, il n’a jamais eu l’opportunité de défendre les couleurs de son club. Alors, le retrouver dans la peau d’un adversaire sept ans après son départ, cela ne pouvait être qu’un moment unique. À son issue, victorieuse (3-2), il s’arrêtait à notre micro, entre passionnés du LOSC, prenant de court l’équipe médiatique de Côme 1907.


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Le temps d’un match

C’est la première fois que tu te retrouves face à face avec le LOSC ? As-tu reçu des messages suite à l’annonce du match ?

Oui ! Et il faut avouer que c’est quelque chose de plutôt chouette d’avoir l’opportunité de jouer contre son club formateur. Je n’ai jamais eu la possibilité de jouer chez les professionnels avec le LOSC. Mais de pouvoir un peu rattraper ça avec un match comme ça, c’est chouette. Surtout que c’est à Côme, dans un bel environnement.

Je n’ai pas forcément eu beaucoup de messages, il faut dire qu’il n’y a plus grand monde au club que je connais. C’est plus la famille et les amis qui étaient plutôt contents de cette nouvelle. J’ai quand même pu revoir le staff médical qui n’a pas trop bougé (Marc Cuvelier notamment). Le vestiaire a lui énormément évolué (sourire). Il y a Lucas (Chevalier) quand même. J’était un peu plus vieux (6 ans d’écart), il devait être très jeune, vraiment très jeune, mais je me souviens m’être entraîné une ou deux fois avec lui. Cela faisait plaisir de revoir quelques visages connus.

Gagner contre son club formateur, c’est particulier ?

C’est toujours cool de gagner, peu importe qui est l’adversaire (sourire). Que ce soit le LOSC ou une autre équipe, c’est toujours la même sensation. On ne parle que d’un match amical, mais c’est toujours important pour le mental de l’équipe. C’est positif pour continuer à aller de l’avant.

Maintenant, c’était un chouette match. Il y a quand même eu beaucoup d’intensité. Et puis, forcément, c’est encore mieux avec la victoire au bout.

Supporter un jour, supporter toujours

Tu suis encore le club depuis que tu es parti ?

Oui, bien sûr ! Je suis un grand supporter du LOSC et ce sera comme ça à vie. C’est plutôt cool de le voir à ce niveau-là. Le club n’arrête pas de grandir, enchaîne les qualifications en Coupe d’Europe. Peut-être qu’un jour, je retrouverais le LOSC sur le terrain à Lille. Ce serait génial.

Quand tu es formé à Lille, forcément tu en rêve (de jouer dans ton stade, ndlr) quand j’étais plus petit. Il ne s’est pas réalisé pour une ou l’autre raison, mais c’est toujours un rêve qui se réalisera… ou pas (sourire). On verra. En tout cas, je suis super heureux ici.

Quel(s) grand(s) souvenir(s) gardes-tu de ton passage à Lille ?

Ce qui marque à vie, ce sont les débuts chez les professionnels. C’était encore Rudi Garcia à l’époque. C’est avec lui que j’ai pu faire mes premiers entraînements avec l’équipe première et je me rappelle avoir été très impressionné par le niveau. Il y avait encore Dimitri Payet, par exemple, à l’époque. C’était vraiment une période d’après-champion. Il y avait une équipe incroyable, avec énormément d’expérience.

J’arrivais sur la pointe des pieds du haut de mes 16-17 ans. C’était plutôt difficile pour moi de me faire une place au début, mais cette époque-ci a été très formatrice pour moi. J’ai pu engranger de l’expérience, m’aguerrir. Ce que j’ai appris à Lille me sert encore énormément aujourd’hui et ça restera à jamais une étape importante dans ma carrière. La suite, c’est la Belgique et puis l’Italie, de belles expériences aussi.

Nouveau départ en Italie

Tu as intégré un projet ambitieux avec Côme. Un projet qui fait parler même en France.

Oui, complètement. En Europe, je pense qu’on parle un peu plus de Côme aujourd’hui et pas que pour la beauté de son lac et des alentours (rire). C’est un super projet.

On est très heureux ici avec ma famille. On ne peut que se plaire entre Milan et la beauté du lac. C’est vraiment un chouette projet.

Il est reparti cet été (retour de prêt), mais comment va Jorko (Jonathan Ikoné) ?

Il va bien (rire). On a eu l’occasion de reparler de son passage à Lille lorsqu’il était là. On ne s’est pas connu là-bas, mais on a pu évoquer des bons souvenirs. Il va bien. Il a repris à la Fiorentina. Il a été important pour nous en deuxième partie de saison. On aurait espéré qu’il reste, mais ça n’a pas pu faire ce faire.

C’est toujours un lien ce passé lillois ?

Bien sûr, oui évidemment. On peut parler des gens qu’on connaissait, qu’on a croisés. C’est toujours plutôt spécial. En fait, ça te crée directement une connexion (rire).

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