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·18 mai 2024

Ligue 2 – Les Tops/Flops du multiplex de la 38e journée

Image de l'article :Ligue 2 – Les Tops/Flops du multiplex de la 38e journée

La 38e journée de Ligue 2 a tiré le rideau sur la saison de 17 des 20 clubs du championnat. Sous la pression de l’enjeu, certains ont assuré quand d’autres on craqué. Pour d’autres, il était grand temps que l’exercice se termine. Voici les Tops et les Flops du multiplex.

Les Tops

Ado Onaiwu, aussi discret qu’indispensable

La deuxième saison d’Ado Onaiwu dans le championnat de Ligue 2 se solde par une deuxième montée et l’attaquant japonais termine la saison avec 15 réalisations et comme meilleur buteur de l’AJA. Pourtant pas titulaire du poste d’avant-centre, dévolu à Florian Ayé, il n’est pas nécessairement la plus citée des armes offensives bourguignonnes, quand Hein, Perrin ou Sinayoko monopolisent l’attention, comme à Toulouse en 2022 où Van den Boomen et autres Healey attiraient le gros des louanges. Placement impeccable, jeu de tête, l’ancien joueur de Yokohama a régalé le public de l’Abbé-Deschamps en inscrivant un triplé vendredi contre Concarneau (4-1). Sa dernière réalisation, contrôle en extension puis demi-volée imparable, aurait pu être citée parmi les plus beaux buts de la saison si le prix n’avait pas déjà été remis.


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Rodez assure face à l’Histoire

On avait cru voir le Rodez Aveyron Football trembler quelque peu lors des 36e et 37e journée, à l’approche d’un top 5 de Ligue 2 historique et même inédit dans l’histoire du club aveyronnais. Dernier obstacle pour les hommes de Didier Santini, une équipe de l’AC Ajaccio que le RAF n’avait jamais battu auparavant. Quand d’autres trébuchent devant la dernière barrière, les Ruthénois n’ont fait qu’une bouchée de leurs visiteurs corses, en plantant deux banderilles dans les six premières minutes de la rencontre, signées Haag et Houtondji. Rodez assure sa place en playoff et a gagné le droit de jouer le match fatidique de mardi prochain, face au Paris FC, à domicile. Loin d’être un détail quand on sait que les pensionnaires du stade Paul-Lignon ne s’y sont inclinés que trois fois cette saison.

Angers, le minimum suffit

Les deux prétendants à la montée directe, Angers et Saint-Étienne, ont montré une certaine fébrilité pendant ce dernier multiplex… Il a suffi au SCO d’en montrer un peu moins que les Verts. Un peu crispés offensivement, pas forcément aidés par l’arbitrage de M. Batta, les Angevins se contentent d’un 0-0 face à Dunkerque qui renvoie le club dans l’élite. Un an après une saison sportivement humiliante en Ligue 1, Angers est de retour après avoir dû surmonter des problèmes extra-sportifs (certains sont toujours en cours de jugement), une situation financière peu reluisante et la menace d’une interdiction de recrutement, levée à la mi-juin.

Les Flops

L’arbitrage, à l’image d’une saison difficile

La Ligue 2 a connu ses derniers match sans arbitrage vidéo vendredi, la fameuse VAR devant entrer en vigueur dès la saison 2024-2025. Est-ce la fin des polémiques. Les événements récents en Ligue 1 peuvent permettre d’en douter. En Angleterre, on se prépare à voter sur une possible suppression du dispositif. Toujours est-il que la 38e journée de Ligue 2 a été le théâtre de décisions parfois douteuses. Pour Angers, le penalty non attribué à Abdelli, victime d’une énorme semelle de Fernandez dans la surface de Dunkerque, restera du domaine de l’anecdote, le SCO ayant obtenu sa montée au terme de la soirée. En revanche, il y a peut-être de quoi se ronger les ongles du côté du Paris FC qui perd la 4e place et la possibilité de jouer le playoff contre Rodez à domicile : une grosse faute, non sanctionnée, de Meynadier provoque la blessure de l’homme-clé du PFC, Ilan Kebbal en fin de première période. Quelques secondes plus tard, les Corses se voient accorder un penalty qui semble plus que généreux étant donné la légèreté (voire l’absence) du contact entre Nkambadio et Ducrocq.

2 sur 9 pour Saint-Étienne

Les Verts ont glissé une fois de trop à QRM (1-2) pour conclure une fin de saison pleine de fébrilité. Après une deuxième partie de saison séduisante, les hommes d’Olivier Dall’Oglio avaient la montée directe au creux de leur main. Le plus dur était fait en dépassant Angers au mois d’avril mais l’ASSE a visiblement été gagné par un vertige inversé : « la peur de monter ». La meilleure défense de Ligue 2 a encaissé cinq buts lors des trois dernières journées, tous marqués dans la dernière demi-heure des rencontres. À cette fébrilité de fin de soirée, l’ASSE a ajouté de l’imprécision offensive au Stade Robert-Diochon. Il faudra donc en passer pas le playoff 2 et éventuellement les barrages, source de souvenir peu réconfortants pour les Foréziens.

Le championnat de la déprime (Guingamp, Grenoble, Ajaccio)

Pour certaines équipes, ce championnat 2023-2024 n’avait que trop duré et le coup de sifflet final de la 38e journée a dû sonner comme une libération. Après deux journées de rebond, Grenoble s’incline à Amiens et rate l’occasion de contenté un public peu gâté depuis 5 mois contre Amiens (1-3). Le GF38 termine à une anonyme 11e place. Que dire alors d’Ajaccio, prétendant à la montée jusqu’en hiver avant d’entamer une série catastrophique. Les hommes d’Olivier Pantaloni, après avoir péniblement assuré le maintien, ont lancé une nouvelle série noire, poursuivie à Rodez (0-2), un quatrième revers en cinq journées, ponctuées par deux énormes erreurs de marquage en début de rencontre. L’ACA termine 15e à égalité avec le dernier non-relégable. Enfin, l’En Avant Guingamp s’offre une fin de cycle un peu morose en s’inclinant contre Laval (0-1), un septième revers à Roudourou cette saison. Les huit points qui séparent les Bretons des playoffs se sont perdu à domicile. Après trois saisons, le coach Stéphane Dumont s’en va et laisse une équipe qui aura souvent promis mais rarement tenu sur la durée.

Photo ©Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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