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·13 décembre 2024
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Malgré son effectif réduit, l’Amiens SC (7e) fait partie des bonnes surprises de la première partie de saison. L’ASC fait partie des quatre clubs encore invaincus à domicile (avec Lorient, Metz et Bastia). Les hommes d’Omar Daf tenteront donc de porter leur série d’invincibilité jusqu’à la fin de l’année civile contre Laval, avec un mince espoir de terminer la soirée dans le top 5 provisoire, étant donné qu’Annecy ne joue que le lendemain. Il faudrait tout de même que les Picard s’imposent par au moins quatre buts d’écart (et que Guingamp ne gagne pas dans le même temps)
Laval (8e), talonne l’ASC au classement avec un point de retard et une meilleure différence de buts. Les Tangos ne sont ni plus ni moins que la deuxième meilleures équipe à l’extérieur depuis le début de la saison et semblent en mesure de bousculer les résidents du stade de la Licorne, et pourquoi pas de les dépasser.
L’enjeu est d’une grande simplicité pour le SC Bastia (10e) : mettre fin à une série de dix matchs sans victoires entamée fin septembre. Sur cette période, on ne dénombre que deux défaites et huit matchs nuls, pas dramatique mais à moins d’un point par match, en moyenne, la zone rouge finira par se rapprocher. Les turchini ont fait match nul 10 fois en quinze journées et restent même sur trois 0-0 consécutifs, en incluant l’étrange match à Ajaccio. Avec 13 buts marqués, l’attaque bastiaise fait pâle figure, faute de spécialiste en pointe. Le SCB étant actuellement rétrogradé à titre conservatoire, il ne pourra pas faire de folie au mercato d’hiver. Benoît Tavenot va devoir trouver des solutions en interne pou préparer 2025.
Guingamp (6e), pourra s’inviter dans la zone des playoff en cas de victoire. L’attaque de l’EAG est bien plus productives (25 buts). Toutes compétitions confondues, les hommes de Sylvain Ripoll ont marqué au moins un but lors de leurs sept dernières sorties. Défensivement, l’avantage est pluyôt à Bastia (13 buts encaissés contre 19 côté guingampais).
Clermont (14e) n’est « pas à sa place » et va devoir prouver qu’il mérite mieux. Un léger sursaut est intervenu lors du changement de coachs mais les Auvergnats sont depuis retombés dans leurs travers avec un nul et deux défaites leurs des trois dernières journées. Pensionnaire de Ligue 1 la saison dernière, le CF63 n’a toujours qu’un point d’avance sur le premier relégable. Une nouvelle fois, Laurent Batlles devra faire sans Henri Saivet ni Famara Diedhiou. Même s’ils n’ont pas été décisifs dernièrement, ce sont deux atouts d’expérience qui manqueront à l’appel.
Invaincu depuis huit journées, Rodez (9e) a réussi à faire oublier son début de saison difficile, contrairement à son hôte du soir. À égalité avec Lorient, les Aveyronnais affichent la meilleure attaque de la Ligue 2 (28 buts). Absent face à Pau (1-0) Timothée Nkada (huit buts, trois passes décisives) figure bien dans le groupe, après avoir été incertain au cours de la semaine.
Battu en fin de rencontre à Rodez (0-1) la semaine passée, Pau (11e) a également à faire passer le goût amer d’une élimination au 8e tour de Coupe de France contre Saint-Philbert de Grand-Lieu (N3). Les Béarnais retouvent pour la première fois le confort du Nouste Camp après ces deux mésaventures. Selon le résultat de ce soir, le bilan de fin d’année des hommes de Nicolas Usaï peut considérablement différer. En cas de victoires, Pau resterait au contact de la première moitié du classement. En cas de défaite, de nombreux concurrents au maintien, dont l’adversaire du soir, risquent de se rapprocher.
Ajaccio (15e) déçoit également et ne doit qu’à la différence de buts de se trouver en-dehors de la zone de relégation, grâce à une défense moins perméable que celles de Troyes et du Red Star. Le bilan des Ours est plombé par leurs performances en déplacement : un seul point pris à l’extérieur et seulement deux buts inscrits en sept déplacements ! Pour ne rien arranger, Mathieu Chabert va devoir se passer de trois joueurs suspendus (Youssouf, Everson Jr, Puch-Herrantz) et de plusieurs titulaires potentiels à l’infirmerie (Barreto, Mangani, Jabol-Folcarelli, Huard, Touzghar). Il va falloir puiser dans les ressources mentales côté ACA pour surmonter autant d’obstacles, d’autant que la semaine n’a pas été de tout repos sur le plan extra-sportif
Duel dans la zone rouge. L’ESTAC (16e) en est au stade de la rééducation, tandis que Martigues (18e) en est plutôt à celui des soins palliatifs. En regains de forme depuis fin octobre, les Troyens ont rechuté il y a une semaine… à Lorient, là où aucun visiteur n’est parvenu à arracher le moindre point depuis le début de saison. Les Champenois vont mieux, mais pas au point de rivaliser avec un candidat au titre. Avant ça, les hommes de Stéphane Dumont avait aligné cinq match sans défaite et autant de clean sheets (matchs sans encaisser de but). En reprenant sur ce rythme, le club du City Group devrait bientôt se débarrasser de la place du barragiste.
Avec un point pris et un seul but marqué lors des cinq dernières journées, le FC Martigues (9e) voit s’éloigner chaque semaine la perspective du maintien. Les Provençaux ont six points de retard sur trois autres équipes du bas de tableau, dont les Troyens, qu’ils peuvent espérer garder à portée de tir en cas de bon résultat. L’ambiance morose au club s’est encore assombrie avec l’annonce d’une interdiction de recrutement pour l’hiver à venir. Un motif d’espoir pour les Martégaux : des performances à l’extérieur bien meilleures qu’à domicile : le FCM a pris huit de ses neuf points en déplacement. Alors que l’ESTAC est loin d’être impérial au stade de l’Aube, cela peu donner quelques idées à Thierry Laurey.