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·22 novembre 2024
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Un doux parfum de Ligue 1 flottera en Auvergne ce vendredi. Clermontois et Messins s’apprêtent en effet à se retrouver après une année à batailler pour tenter de conserver, en vain, leur place à l’étage supérieur. Mais il faut dire que la digestion a été légèrement moins aisée du côté du CF63. Sébastien Bichard évincé, Laurent Batlles intronisé… L’actuel 13e de Ligue 2 a changé de look après trois mois de compétition et espère désormais renverser la vapeur. L’ancien coach de l’ESTAC et de l’ASSE a déjà dirigé trois matchs sur le banc auvergnat pour deux victoires face à Lorient (2-1) et le CS Feytiat (en CDF, 3-0), et un revers du côté d’Ajaccio (0-2). Pour lui et ses hommes, la route est encore longue. Mais le succès glané face aux Merlus lors de la 12e journée prouve en tout cas qu’ils sont capables de faire trembler les grosses cylindrées de ce championnat. Une bonne chose avant de recevoir un FC Metz confortablement installé dans le quintet de tête.
Car la fâcheuse habitude des Grenats à faire l’ascenseur leur permet au moins de toujours être au rendez-vous en seconde division. Quatrième, la formation de Stéphane Le Mignan a connu quelques déconvenues en déplacement mais a eu le mérite d’aller s’imposer chez une équipe ajacienne (1-0) qui n’avait pas encore perdu dans son antre jusque là. Outre son bilan comptable satisfaisant qui le positionne à trois points du leader parisien, le FCM a convaincu bon nombre d’observateurs par sa maîtrise et sa capacité à dominer ses rencontres. Une main mise que les Mosellans devront désormais s’assurer de convertir en points en évitant notamment certaines erreurs qui leur ont coûté cher à Troyes (1-2), à Grenoble (0-2) ou au Red Star (0-1).
Elles ont terminé la saison dernière dans ou à proximité du top 5, elles se battent désormais pour éviter la zone rouge. Les équipes de Caen et de Rodez vont croiser le fer ce vendredi à d’Ornano avec un désir irrépressible de s’imposer. Alors que l’on pouvait penser la machine normande lancée après deux succès consécutifs à Martigues (3-0) puis contre Bastia (2-0), Malherbe n’a pas été en mesure de réaliser la passe de trois sur la pelouse de Saint-Symphorien (0-1). Un revers qui oblige le SMC à continuer de regarder dans son rétroviseur, où Ajaccio, Troyes et le Red Star comptent le même nombre de points. Au coeur d’un championnat aussi serré, c’est la capacité des hommes de Nicolas Seube à enchaîner qui leur permettra de retrouver durablement la première partie de tableau. Et avant de se déplacer consécutivement à Laval et Dunkerque lors des deux prochaines journées, la victoire à d’Ornano semble presque impérative afin d’éviter de retomber dans les doutes et les profondeurs du classement.
Imprévisible football, imprévisible Coupe de France, c’est finalement Angoulême, pensionnaire de National 2, qui a mis fin à la série d’invincibilité du RAF (1-2). Après six matchs sans défaite en Ligue 2 dont un succès éclatant (5-1) face à Annecy avant la trêve internationale, les Ruthénois ont « bafoué leur football » dès leur entrée en lice au 7e tour de la CDF et voudront rapidement le retrouver pour le retour du championnat. Didier Santini devra avoir les bons mots pour que ses joueurs pratiquent à nouveau le football flamboyant qui leur avait permis de réaliser plusieurs sorties convaincantes récemment. Deuxième meilleure attaque du championnat, Rodez aura à coup sûr les armes et la folie nécessaires pour faire douter son adversaire du week-end à d’Ornano.
Un séduisant duel de haut de tableau entre Guingamp (6e) et Amiens (7e) est également au programme de ce multiplex de la 14e journée. Défaits à Lorient (1-3) avant d’aller s’imposer à Serquigny-Nassandres (5-0) en CDF, les Costarmoricains ont tout de même retrouvé une certaine souveraineté à domicile. Vainqueur d’Ajaccio (1-0) puis de Grenoble (3-0) à Roudourou, l’EAG pourra à nouveau compter sur le soutien de son public ce week-end mais devra en revanche composer avec de nombreux blessés. Les absences combinées de Gomis, Planneix ou encore Lemonnier ne laissent que peu de choix à Sylvain Ripoll qui pourrait être dans l’obligation d’aligner une charnière particulièrement jeune ce vendredi.
De son côté, Amiens a cruellement besoin d’un résultat positif pour se relancer. Les Picards connaissent leur première passe compliquée de la saison après avoir longtemps alterné entre victoire et défaite au fil des week-ends. Avec un point pris face à Dunkerque (1-3) et Martigues (1-1), l’ASC doit faire fi de ses difficultés à l’extérieur afin d’être en mesure de venir embêter l’EAG. À voir le plan de jeu qu’Omar Daf décidera d’adopter face à une équipe costarmoricaine diminuée, mais qui aime attaquer ses rencontres avec beaucoup d’intensité, quitte à laisser des espaces dans son dos. Une physionomie susceptible de convenir à Mafouta, déjà auteur de six buts cette saison et qui pourrait ainsi bénéficier des services de Leautey, Lutin ou encore Kandil.
Très mal parti dans cette édition 2024-2025 de Ligue 2, l’ESTAC retrouve peu à peu des couleurs. Outre leur qualification obtenue face au FC du Foron (3-1) ce week-end, les Aubois restent sur quatre matchs sans défaite et dix points pris sur douze possibles en championnat. Inspirés sur le plan offensif, ils ont marqués à trois reprises face à Pau (3-0) et au Red Star (3-0), et montent doucement en puissance. Chez eux, face à une équipe de Grenoble en grande difficulté ces derniers temps, l’occasion d’enchaîner est belle. D’autant plus qu’un nouveau succès leur permettrait de finalement sortir de la zone rouge et de commencer à regarder vers le haut.
Regarder vers le haut, Grenoble a eu l’occasion de le faire au cours des treize premières journées et notamment suite à son succès contre Metz (2-0) le 18 octobre dernier. Mais désormais, c’est plutôt le bas de tableau qui menace les Dauphinois. Et pour cause, ces derniers restent sur quatre matchs sans victoire dont une prestation inquiétante au Stade des Alpes où ils étaient encore invaincus avant de tomber face à Dunkerque (0-1). Les Isérois ont eu du mal à dompter un calendrier particulièrement rythmé et notamment marqué par deux déplacements infructueux à Paris (1-2) et à Guingamp (0-3). Au Stade de l’Aube, ils devront faire sans leur capitaine Paquiez, suspendu suite à une exclusion évitable en Coupe de France, tandis que Diop et Olaitan, trop justes après leur retour de sélection, ne seront pas non plus disponibles. Seule la qualification arrachée à 10 contre 11 face à Villefranche (1-1, 10 tab à 9) fait office d’éclaircie dans un ciel grenoblois qui s’est considérablement assombri.
La météo n’est pas spécialement plus agréable à Pau. Si les hommes de Nicolas Usaï ont assuré l’essentiel face à Bayonne (3-1), ils commencent à sérieusement tirer la langue en championnat. Leur marathon de cinq matchs en deux semaines n’a sûrement pas aidé, et les Béarnais doivent remonter au 18 octobre pour voir un peu de vert dans leur calendrier. Le nul décroché (0-0) face au Paris FC doit marquer un nouveau départ, d’autant plus avant la réception d’une équipe du Red Star qui pourrait les dépasser en cas de succès. Les hommes de Grégory Poirier n’ont pas encore réglé leurs problèmes défensifs, mais ils restent au contact des premiers non relégables et ont d’ailleurs pris six points sur neuf possibles lors de leurs trois dernières sorties. La lutte pour le maintien continuera donc au Nouste Camp pour les promus, avec la ferme intention de profiter de la mauvaise forme des Palois.
Un objectif également à l’ordre du jour de Martégaux qui voient l’écart avec leurs concurrents directs se creuser. Les hommes de Thierry Laurey accusent cinq points de retard sur le reste de la zone rouge ainsi que sur le premier non relégable. Le contexte en coulisses n’est pas non plus favorable aux joueurs du FCM qui devront réussir à se mettre dans une bulle pour faire abstraction de ce qu’ils ne maîtrisent pas et se concentrer sur le terrain dès ce week-end face à Laval. Les Tango ne sont pas dans la forme de leur vie non plus et ont pris l’habitude d’alterner entre séries négatives et séries positives cette saison. Après avoir mal démarré, ils ont su redresser la barre mais sont retombés dans leurs travers depuis plusieurs journées. Et alors qu’ils se dirigeaient vers un succès important face au SCB, les Mayennais ont finalement concédé un but tardif (2-2) qui n’a fait qu’accentuer la frustration du moment. L’objectif est donc clair et Olivier Frapolli l’a d’ailleurs mentionné, il faut « transformer ce match nul contre Bastia en bon résultat en allant l’emporter contre Martigues ».
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