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·26 mai 2025

Ligue 2 : Kilmer possède enfin la clé de l’énigme ?

Image de l'article :Ligue 2 : Kilmer possède enfin la clé de l’énigme ?

Quelques jours seulement après la relégation de l'ASSE en Ligue 2, les dirigeants stéphanois envisageaient déjà de passer la seconde. Le nom d'Antoine Sibierski était évoqué la semaine dernière pour remplacer Loïc Perrin au poste de directeur sportif. Le troyen était au micro du Maestro Show. Extrait.

Entraîneur de Châteauroux en 2024, Antoine Sibierski est reconverti au poste de directeur sportif au sein de l'ESTAC, alors tout juste relégué en National. Repêché trois semaines plus tard, le club troyen se maintenait en Ligue 2 avec une 10ᵉ place à la clé. Une performance due en partie à Antoine Sibierski, en plaçant Stéphane Dumont à la tête de l’équipe première.


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Capable d'apporter son expertise, ce dernier pourrait être une solution viable pour aborder plus sereinement les années à venir. Mercredi dernier, Foot Mercato révélait l'intérêt de Kilmer pour l'ancien joueur de Manchester City.

L'intermédiaire tant attendu par Kilmer ?

Avec deux mercatos ratés et des décisions jugées trop passives, la première saison des nouveaux dirigeants de l'ASSE ne devrait pas marquer l'Histoire. La méconnaissance du football français est régulièrement pointée comme la cause principale d'un tel échec. Antoine Sibierski pourrait être une solution.

Antoine Sibierski, directeur sportif de l'ESTAC : "[L'été dernier], j’ai tout de suite été sensible au projet de l’ESTAC. J’ai senti une vraie volonté de bosser dans un cadre qui me correspond : que ce soit dans le jeu, dans la manière de travailler ou dans les valeurs humaines. (...) Comme je connais aussi bien la mentalité française, je me suis dit que je pouvais faire le lien entre ce qu’on connaît ici, notamment dans cette région, et ce que le Citigroup veut construire avec l’ESTAC."

Sibierski capable de changements radicaux pour s'adapter à la Ligue 2

Antoine Sibierski : "Quand je suis arrivé en poste, le 1er juillet, j’ai tout de suite vu qu’il y avait des largesses, du laxisme, et même de l’amateurisme. Franchement, c’était inimaginable dans un club comme l’ESTAC, surtout avec un actionnaire comme le City Group derrière. Et là, j’ai compris pourquoi le club galérait depuis plusieurs saisons.

Alors j’ai simplement été moi-même : j’ai posé mes valeurs, ma personnalité, mes principes de travail. J’ai structuré tout ça dans un cadre clair. Ensuite, j’ai invité les joueurs, les staffs, à entrer dans ce cadre. Et pour ceux qui ne s’y reconnaissaient pas, c’était logique qu’ils ne puissent pas faire partie du projet. (...) La première décision forte, avec la sortie de David Guion. Mais ce n’était pas une réaction à chaud, c’était réfléchi, anticipé. Il m’a fallu quatre à cinq semaines pour poser ce constat."

"Ce que je demandais, c’était qu’on me laisse travailler."

Antoine Sibierski : "L’expérience autour de moi, c’était une condition dès le départ. (...) J’ai mes idées, mes convictions, donc ce que je demandais, c’était qu’on me laisse travailler. Et aujourd’hui, j’ai une vraie liberté d’action, une vraie liberté de décision. On peut ne pas être toujours d’accord, mais on me fait confiance, et ça, c'était une des conditions. (...) À moi de leur apporter des profils compétents, qui vont bosser dans l’intérêt du club, mais aussi du groupe.

(...) Après, je suis aussi conscient que si je me trompe, j’assume. Mais ce que je veux, c’est qu’on me laisse appliquer mes idées, sans me mettre de bâtons dans les roues. Et ensuite, c’est à moi d’être bon dans ce rôle."

"Mon parcours me donne une vision complète des besoins à chaque poste"

Antoine Sibierski :  "Ce qui m’a plu dans ce poste, c’est d’avoir le contrôle total sur le sportif, de pouvoir décider. Quand tu as autant de responsabilités sur le plan sportif, tu dois être en phase avec les valeurs du club, avec son projet, mais aussi avec la vision du groupe. Moi, ce que j’aime, c’est justement de pouvoir piloter au quotidien : voir le club progresser, les joueurs avancer, les staffs se développer, des pros jusqu'aux jeunes.

(...) Je vis l’instant présent. Aujourd’hui, je suis responsable du sportif, point. J’ai eu la chance d’être joueur de haut niveau. Mon parcours, il m’a aussi permis d’être agent, recruteur pour un club de Premier League en France… Donc tout ça me donne une vision complète des besoins à chaque poste. Et mon rôle aujourd’hui, c’est d’être au service de tous ces gens sous ma responsabilité."

"On ne peut pas être en Ligue 2 et vivre comme un club de Ligue 1"

Antoine Sibierski : "L’été dernier, il fallait remettre de la cohérence. On ne peut pas être en Ligue 2 et vivre comme un club de Ligue 1, avec un staff dimensionné comme en Ligue 1. Mon rôle, c’était aussi de faire prendre conscience de ça à tout le monde.

(...) On est un club de Ligue 2, et on doit fonctionner comme tel. Ça ne veut pas dire qu’on ne vise pas l’excellence. On doit juste bosser sérieusement, avec les moyens d’un club de Ligue 2, et chercher à faire les choses du mieux possible chaque jour."

"En Ligue 2, tu ne peux pas te permettre d’avoir un groupe trop jeune."

Antoine Sibierski : "Avec l’expérience que j’ai, je sais qu’en Ligue 2, tu ne peux pas te permettre d’avoir un groupe trop jeune. (...) J’ai à cœur de faire monter les jeunes issus de la formation, de les intégrer au groupe pro. Mais il faut un équilibre. Et je suis garant de ça. Les jeunes ne doivent pas représenter la majorité.

Le cœur du groupe pro de l’ESTAC, ça doit être des joueurs expérimentés, entre 23 et 34 ans, avec de la bouteille, et surtout de l’expérience Ligue 2. C’est dans ce moule-là que les jeunes peuvent vraiment progresser, apprendre au contact de joueurs matures, et créer de la valeur pour le club. Et cette création de valeur, c’est aussi une de mes responsabilités."

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