Peuple-Vert.fr
·14 juillet 2025
Ligue 2 : Énorme coup dur pour un concurrent des Verts !

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Deux semaines seulement après son arrivée, Gonçalo Feio quitte déjà Dunkerque. Le technicien portugais, qui devait succéder à Luis Castro, a invoqué des raisons personnelles. Mais les dessous de ce départ éclair interrogent.
Le feuilleton aura duré quinze jours. À peine débarqué à Dunkerque avec la promesse de poursuivre la belle dynamique instaurée par Luis Castro, Gonçalo Feio a décidé de jeter l’éponge. Une annonce choc, confirmée dans la soirée de samedi par un communiqué laconique de l’USLD, qui évoque un départ acté « d’un commun accord ». Officiellement, le coach portugais de 35 ans quitte ses fonctions pour « raisons personnelles ». Mais en coulisses, les causes de cette rupture éclair semblent bien plus complexes.
Arrivé précédé d’une réputation contrastée — entre idées tactiques affirmées et tempérament bouillant — Feio n’a jamais eu le temps de réellement poser sa patte sur le club nordiste. L’ancien entraîneur du Legia Varsovie aurait rapidement exprimé son agacement face aux « carences organisationnelles » du club, notamment au niveau des infrastructures. Une posture jugée « nerveuse » qui a crispé l’état-major dunkerquois.
Le cas Feio s’ajoute à une intersaison mouvementée pour Dunkerque. Le départ anticipé de Luis Castro pour le FC Nantes avait déjà laissé un vide important dans la cellule sportive. L’arrivée de Gonçalo Feio devait permettre de stabiliser un projet séduisant, bâti autour d’une jeunesse dynamique et d’un jeu ambitieux. Ce nouvel épisode met un coup d’arrêt brutal à ces ambitions.
Le timing est d’autant plus problématique que la reprise de la Ligue 2 approche à grands pas. Avec un groupe encore en rodage et un encadrement technique amputé de ses têtes d’affiche (Feio et son adjoint Emanuel Ribeiro), l’USLD va devoir réagir vite pour ne pas rater son entame de saison. La mission de trouver un nouveau coach capable de gérer l’héritage Castro s’annonce déjà comme le défi le plus pressant du mois de juillet.
Ce départ inattendu fragilise clairement la dynamique du club maritime. Si certaines voix évoquent déjà des pistes internes ou un retour à une solution franco-française, aucun nom ne filtre pour l’instant. Ce flou pourrait profiter aux concurrents directs de Dunkerque dans le haut du tableau. Clubs comme Saint-Étienne, Montpellier ou Reims, tous en quête d’ascension ou de stabilité, pourraient bénéficier de ce trou d’air stratégique dans le Nord.
Quant à Gonçalo Feio, dont le tempérament volcanique avait déjà marqué la Pologne, son passage express en France laissera plus de questions que de certitudes. Une page se tourne sans jamais avoir été vraiment écrite.