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·25 mars 2025
Ligue 2 : Caen déjà condamné, Dunkerque hors-jeu pour la montée directe ?

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·25 mars 2025
A sept journées de la fin de la saison, les clubs de Ligue 2 abordent un sprint final riche en enjeux. Entre la lutte au sommet pour la montée directe, la bataille pour le top 5 et la quête pour la survie à cet échelon, plusieurs incertitudes demeurent. Et le calendrier de chaque équipe pourrait bien jouer un rôle majeur. Décryptage.
L’issue d’une saison tient parfois à pas grand-chose. Comme à l’identité de l’ultime adversaire, au moment de valider un maintien ou de décrocher une montée. Et si tout se joue sur 34 journées, faisant ainsi la part belle à la régularité, certains affrontements de dernière minute, notamment les confrontations directes, peuvent faire la différence. Ainsi, nous avons décidé d’établir le degré de difficulté du calendrier des 18 équipes de Ligue 2 sur les sept matches restant à disputer, en prenant en compte la moyenne de points de chaque adversaire.
Et à ce petit jeu, c’est Grenoble qui semble avoir le calendrier le plus difficile avec des adversaires qui prennent en moyenne 1,64 point par match. Dans le détail, le club isérois va affronter Lorient (1er), Laval (6e), le Paris FC (3e), Dunkerque (4e) et Annecy (7e). Parmi le top 5, seul Metz manque donc à l’appel des prochains adversaires de la formation de Franck Rizetto. Neuvième avec 37 points, le GF38 semble à l’abri et ne devrait plus jouer grand-chose sur cette fin de saison.
Dave Winter/FEP/Icon Sport
Ce n’est pas que le cas de Martigues, qui espère encore rattraper le barragiste et pourquoi pas mieux encore. Cependant, le club provençal aura fort à faire dans le sprint final, avec le deuxième calendrier le plus périlleux sur le papier. Outre Metz (2e), le promu va terminer par la réception du Paris FC (3e) et un déplacement à Lorient (1er), sans oublier Guingamp (5e), plus que jamais en lice pour une place dans le top 5.
Avec des adversaires qui prennent en moyenne 1,54 point par match, la formation martégale va devoir réaliser plusieurs exploits pour rester en Ligue 2. D’autant plus que ses principaux concurrents directs, à savoir Clermont (16e), Rodez (15e) et le Red Star (14e) apparaissent beaucoup mieux lotis, avec respectivement le 6e, 4e et 5e calendriers les plus abordables. Pour Caen, qui a lancé une opération remontada de plus en plus improbable, le programme des sept dernières journées s’annonce également difficile avec le Paris FC (3e), Metz (2e) et Lorient (1er) au programme sur le prochain mois de compétition.
Véritable sensation de la saison, avec un parcours fantastique en championnat et bientôt une demi-finale de Coupe de France contre le PSG, Dunkerque pourrait bien être rattrapé par une certaine réalité dans la course à la montée. Parmi le quatuor de tête, le club nordiste est d’assez loin celui qui dispose du calendrier le plus difficile avec des adversaires qui prennent en moyenne 1,38 point par match. Le chemin semble beaucoup plus dégagé pour Metz (1,15 point) et le Paris FC (1,15), tandis que Lorient (1,24) est également plutôt épargné.
En ce qui concerne Laval et Guingamp, qui semblent bien partis pour se disputer la dernière place du top 5, les deux équipes partent sensiblement sur un même pied d’égalité, avec un calendrier difficile mais pas forcément insurmontable. De son côté, Amiens est pile dans la moyenne avec le neuvième calendrier le plus facile ou difficile, selon les sensibilités, à égalité avec Troyes, qui sera au passage son ultime adversaire cette saison.
N’ayant plus que deux pensionnaires du top 6 à joueur, Laval et Guingamp justement, le club picard semble en mesure de prendre les points nécessaires pour valider son maintien en Ligue 2. Sans doute en prenant de précieux points contre ses concurrents directs, à savoir Clermont (16e), Ajaccio (11e), Pau (10e) et, donc, Troyes (12e).
Romain PECHON avec Enzo PAILOT
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport