Ligue 2 : Angers va devoir faire face à la pression ! | OneFootball

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·20 avril 2024

Ligue 2 : Angers va devoir faire face à la pression !

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Angers et l'ASSE se livrent à un duel à distance ce week-end en Ligue 2. Les angevins se déplacent à Troyes tandis que les stéphanois reçoivent Bordeaux. Le coach angevin, Alexandre Dujeux, s'est présenté polyvalent en conférence de presse et a évoqué la pression inhérente à cette fin de saison qui se profile.

"Je préfère être devant que derrière"

Alexandre Dujeux (coach Angers SCO) : « C’est à la 38e journée de Ligue 2 qu'il faudra être devant. Moi, je préfère être devant parce que ça veut dire qu'on n'est pas en train de courir derrière. C'est dur d'être chassé aussi. De toute façon, tous les points comptent. Mais il est préférable d'être devant parce qu'à la fin, si on veut monter directement, il faudrait être dans les deux premiers. »


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« Oui, c'est important parce qu'il y a neuf points à distribuer en très peu de temps. Mais, oui, il reste six matchs. Donc, évidemment que trois matchs en une semaine, c'est très, très important. Il va falloir être bon. Il va falloir être efficace. Il va falloir prendre des points. Il y a ce premier match qui se profile. Alors, on va les prendre les uns après les autres. Mais c'est vrai qu'ils sont tellement rapprochés. Et puis, il y en a deux à l'extérieur, coup sur coup. Donc, évidemment, pour nous, c'est un moment important de la saison. »

"Tous les points vont compter très fort" dans ce sprint de Ligue 2

« Non, très honnêtement, on n'a pas fixé. Parce que tous les matchs sont tellement importants, cruciaux. La première des choses, c'est de réussir à gagner contre Troyes. Ça, ça va être primordial pour bien attaquer la semaine. Et puis après, on ira à Guingamp, qui a une belle équipe, Paris FC. On va prendre les matchs les uns après les autres. Mais c'est vrai que là, on est vraiment dans le sprint final. Il reste six matchs et tous les points vont compter très fort. »

« La pression, elle est inhérente à ce métier. Je l'ai déjà dit. L'année dernière, quand ça allait mal, on avait une grosse pression parce qu'on voulait finir la saison au mieux alors qu'elle était vraiment très difficile pour nous. Cette année, on a de la pression parce qu'on est en haut. Il y a toujours une forme de pression. Il faut vivre avec. Et je pense que dans le sport de haut niveau, il y a toujours de la pression. Il y a toujours une pression forte. Toujours des intérêts collectifs et des intérêts personnels très forts. Et aujourd'hui, on y est. Et être dans la position où on est à six matchs de la fin, c'est une bonne position. Parce que c'est difficile. Et on le voit, c'est un championnat difficile. Et d'une saison sur l'autre, on n'est pas sûr de pouvoir renouveler ça. Donc, si cette année, on a eu une possibilité de, il faut jouer le coup à fond. D'où une certaine forme de pression, bien évidemment. Mais elle est tout à fait légitime. Et dans le sport de haut niveau, on doit vivre avec et l'accepter. Si on ne veut pas de pression, évidemment qu'on ne peut pas atteindre des objectifs élevés. »

« Oui, je sais pas si dans les autres villes c'est vraiment... Voilà, il y a des choses dans certaines villes, des pancartes, des choses. On ne peut plus aller en ville parce que les gens vous sautent dessus. Je ne sais pas si dans les autres villes, c'est comme ça. En tout cas, à Kopa, on a du monde. En début de saison, on n'avait pas grand monde au stade. Fin de saison dernière non plus, sauf pour les grosses affiches. Et là, il y a du monde. Donc, il faut s'en servir. Donc, l'engouement, il y est par rapport déjà au nombre de supporters qui peuvent venir. Alors, on a des supporters qui venaient tout le temps et d'autres qui qui sont intéressés par la dynamique, par la position. Et donc, c'est réussir à gagner pour les forcer à revenir. »

« Pas dans ce sens-là, mais nous, on le sait. Nous, en tant que staff et en tant que groupe, les joueurs savent. Et d'une année sur l'autre, c'est vrai que ce championnat est tellement difficile qu'on peut faire une très, très belle saison et être en difficulté l'année suivante. Je l'ai connu avec Ajaccio. On avait fait les barrages une année. L'année d'après, on s'était sauvé dans les toutes dernières journées en cravachant jusqu'au bout. Donc, ce championnat est tellement exigeant que quand on a l'opportunité d'eux, il faut réussir à aller au bout. Et donc, forcément, par rapport à tous ces paramètres-là, on sait que c'est tellement dur. que ça met une forme de pression parce qu'on ne sait pas si à l'avenir on aura une telle opportunité. Donc si elle se manifeste aujourd'hui, il faut réussir à la saisir. »

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