Peuple-Vert.fr
·25 juin 2024
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À l’heure à laquelle nous bouclons ces lignes, le football français est toujours dans une situation périlleuse. Les droits audiovisuels domestiques n’ont toujours pas été attribués. Les conséquences pourraient être dramatiques pour de nombreux clubs français. Notamment en Ligue 1. Explications.
Vincent Labrune doit mener depuis plusieurs mois un dossier compliqué. Si la majeure partie des présidents lui ont fait confiance, certains le regrettent peut-être aujourd’hui. Alors que le championnat de Ligue 1 reprendra ses droits dans moins de deux mois, aucun diffuseur n’a pour l’heure acheté les droits TV du football français. Une situation qui inquiète les clubs qui sont particulièrement dépendants des droits TV. Illustrations.
Chaque année, la DNCG publie les comptes officiellement déposés par les clubs de football professionnels. Faute d’élément plus récent, nous pouvons observer les données collectées pour la saison 2022 – 2023.
Sans aucun scoop, le football français dépend grandement des droits TV et des transferts (mutations). Si CVC est venu injecter 1.3 milliard sur 3 ans, il s’agit d’un apport unique.
Très rapidement, on constate que le Paris-Saint-Germain a récupéré 23.5 % des droits TV. Laissant les trois quarts du gâteaux à l’ensemble des autres clubs français. L’ASSE n’apparait pas sur ce graphique étant donné que les Verts évoluaient en Ligue 2 (2022-2023).
*chiffre non disponible sur le rapport individuel de la DNCG
Il est intéressant d’observer combien représentent les droits TV dans les revenus générés par chaque club de Ligue 1 si on exclut les transferts (mutations)
En cas de variation des droits TV, la première variable d’ajustement des clubs de football est la masse salariale. Observons ce que représente la rémunération du personnel chargée si on rapporte ceci aux revenus générés par les clubs.
Exemple : Hors transfert, sur 1000 € produit par Montpellier, 980 € devront être utilisés pour financer les rémunérations chargées.
Chaque situation est différente. Actionnaires, politique de trading, etc. Mais plusieurs clubs vont devoir réduire leur masse salariale si les montants des droits TV baissent pour les saisons à venir.
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