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·20 mai 2025
Ligue 1 - Philippe Diallo fracasse les joueurs ayant boycotté la journée contre l'homophobie

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·20 mai 2025
Ce samedi, l'ensemble de la Ligue 1 a lutté contre l'homophobie, mais comme chaque année, certains joueurs se sont fait remarquer lors de cette journée. Le président de la FFF, Philippe Diallo, a réagi à ces comportements.
Ce samedi soir, la Ligue 1 tirait son clap de fin. En effet, l'ensemble des clubs jouait la 34ᵉ et dernière journée du championnat. Des rencontres marquées par un événement en particulier. En effet, l'ensemble des clubs de Ligue 1 ainsi que les plus hautes instances du football français ont lutté main dans la main contre l'homophobie. Pour cela, tous les joueurs portaient des maillots avec des patchs aux couleurs du drapeau arc-en-ciel. Mais comme chaque année, certains joueurs se sont fait remarquer lors de cette journée. Tout d'abord, le nantais Mostafa Mohamed a une nouvelle fois refusé de jouer lors de cet événement. Mais il n’est pas le seul à s’être fait remarquer. En effet, le lyonnais Nemanja Matic et le havrais Ahmed Hassan ont décidé de cacher le drapeau arc-en-ciel présent sur leur maillot. De son côté, Jonathan Gradit, le joueur du RC Lens, s’est fait remarquer en tenant des propos homophobes à l’entrée des vestiaires. Présent sur le plateau de l'After Foot diffusé sur RMC, le président de la FFF, Philippe Diallo, a réagi à tous ces événements.
"Il faut que toutes et tous puissent venir jouer au football. Ceux qui, dans ces joueurs pros, n’ont pas souhaité (jouer) ou ont caché (le badge), ils se trompent. Ils se trompent parce qu’il s’agit de lutter contre l’homophobie. Je crois qu’ils se trompent. Aujourd’hui l’homophobie est un délit, comme le racisme. On ne peut pas dire qu’on a des idées. Il faut lutter contre ça et ce qui me chagrine, c’est que 99 % des joueurs l’ont fait, mais qu’on ne retient que les quelques joueurs qui gâchent ça et nuisent à l’image du football. Il faut être clair, il ne faut pas finasser avec ce type de sujets : je ne veux pas de ça dans le football. Le football, c’est la maison de tout le monde. Il nous faut éduquer, former, accueillir et être intransigeant. J’irai en juillet au rassemblement des arbitres avant le début de saison, pour leur rappeler les protocoles qui existent. J’en ai assez de ces chants d’injures dans les stades. Je vais dans les stades depuis que j’ai 6 ans, mais il faut comprendre que la société a changé, qu’on devient ringards en faisant ça. On peut interrompre les matchs. Il faut qu’on soit très vigilants sur ces questions-là. Il n’y a pas de raison qu’en Angleterre, en Allemagne, on puisse être dans des stades avec 40 000 personnes et que ça se passe bien. En France, on doit avoir cette même intransigeance", a déclaré le président de la Fédération Française de Football.
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