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·18 décembre 2024

Ligue 1 : l'OL face à son plafond de verre

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Sur la première partie de saison, l'OL n'a gagné qu'une seule rencontre face aux huit premiers du championnat. Un point qu'il devra absolument corriger s'il veut intégrer le top 4.

Fort face aux faibles et faible contre les forts. Cette formule pourrait correspondre au parcours de l'OL jusqu'à présent en Ligue 1. Avec la défaite à Paris dimanche (3-1), il en a désormais terminé avec les duels contre les équipes du top 8 du championnat pour cette première partie de saison. Et le bilan est famélique, avec seulement trois matchs nuls et un succès pour trois revers.

C'est simple, l'Olympique lyonnais a perdu face aux trois premiers (PSG, Marseille et Monaco), glanant tout de même un point à Lille (4e, 1-1) et Lens (7e, 0-0). Il a réussi à dominer Nice (6e, 4-1), seule écurie du top 8 à s'être inclinée contre lui. Des résultats qui expliquent la position actuelle des hommes de Pierre Sage au classement (5e), et témoignent aujourd'hui d'un certain plafond de verre face aux meilleurs adversaires.


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La bonne dynamique de l'OL n'a pas suffi à Paris

Si le Parc des Princes est, il est vrai, un terrain hostile, le groupe de Luis Enrique n'était pourtant pas au top de sa forme. Un vent favorable poussait donc les Rhodaniens, surtout après le succès contre Francfort, 2e de Bundesliga, plus tôt dans la semaine (3-2). "Je suis très surpris car ils restaient sur une bonne dynamique avec de belles performances et de super contenus. Personnellement, je pensais qu'ils allaient le faire, et j'ai été étonné qu'au bout d'un quart d'heure, il y ait déjà 2-0, a confié Amos Youga, milieu de terrain de Debreceni VS (Hongrie) passé par l'académie lyonnaise. Ils n'ont pas su résister à la pression mise par le PSG."

Baladés par Paris et l'ASM, battu par un OM très tôt réduit à 10, les coéquipiers d'Alexandre Lacazette nourrissent-ils des complexes dans ces chocs en haute altitude, ou sont-ils tout simplement moins bons que leur vis-à-vis ? "Je trouve qu'ils ont accepté de subir. Ils ont contre-pressé une fois sur le but, c'est dommage de ne pas l'avoir plus fait, a regretté Enzo Reale, membre du Goal FC, dans Tant qu'il y aura des Gones. Il y a un complexe d'infériorité car les joueurs du PSG sont plus fort individuellement que ceux de l'Olympique lyonnais. Mais j'aurais aimé qu'ils se lâchent lors de ce dernier gros test avant les vacances."

Un manque d'ambition dans les grands rendez-vous ?

Autre hypothèse évoquée, celle d'un manque d'ambition dans les grands rendez-vous. "Je n'ai pas l'impression qu'il s'agisse de ça, a balayé Pierre Sage. On change nos trois éléments offensifs à une demi-heure de la fin pour justement pousser. On passe en 3-4-3 pour défendre plus haut, mais on ouvre des espaces. C'est simplement un problème de rapport de force, on était face à un adversaire de grande qualité ce (dimanche) soir. Il aurait fallu faire un meilleur match pour rivaliser. On a vu en fin de mi-temps quand on a poussé qu'on était capable de faire des choses quand même."

Enfin, il est aussi évident que tactiquement, l'OL paye encore certaines lacunes et des erreurs individuelles. Ces défauts qui se voient moins lorsqu'il affronte des équipes du bas de tableau. "C'est une défaite tactique selon moi. Les Parisiens étaient bien mieux au niveau du QI football. L'Olympique lyonnais tombe contre un adversaire qui lui est supérieur, on ne va pas se mentir. Six mois auparavant, on était loin de pouvoir rivaliser avec lui. Là, on espérait par rapport à notre dynamique, mais on a vu l'écart tactique, technique et athlétique entre les deux effectifs", a fatalement observé Nicolas Puydebois, ancien gardien rhodanien.

1 victoire en 7 matchs contre le top 8

Toujours est-il qu'avec seulement 14% de succès face aux membres du top 8 sur l'exercice 2024-2025, il sera difficile pour les partenaires de Corentin Tolisso d'espérer viser plus haut que la 5e place occupée après 15 journées. "Ça veut dire quelque chose, les chiffres parlent donc c'est factuel", relevait d'ailleurs Nicolas Puydebois, trois fois champion de France (2003-2005), au sujet de cette statistique.

Avec Montpellier (18e) et Brest (11e) début 2025 pour finir la phase aller, l'OL peut être rassuré à ce niveau-là. Mais encore faut-il qu'il parvienne à conserver la même réussite contre les formations de la deuxième partie du classement. C'est en tout cas un autre axe de travail pour le staff dans sa quête de qualification en Ligue des champions.

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