Ligue 1 : le Conseil d'Etat rejette le recours de l'OL | OneFootball

Ce vendredi, le Conseil d'Etat a rejeté les recours de plusieurs clubs, dont l'Olympique lyonnais, contre l'arrêt prématuré du football en avril dernier. De son côté, l'OL a annoncé vouloir poursuivre exclusivement son recours indemnitaire contre la LFP.

Le 12 octobre, l'OL passait de nouveau devant le Conseil d'Etat pour demander l'annulation des décisions de la Ligue de football professionnel (LFP) en date du 30 avril. Ce jour-là, l'instance avait mis fin définitivement à la saison de football. Ce vendredi, la plus haute juridiction administrative de France a rejeté le recours de l'Olympique lyonnais.

Dans ces décisions détaillées sur seize pages, il a expliqué que "le Conseil d'administration de la LFP a pu légalement estimer qu'il convenait de déroger au règlement des championnats que la Ligue organise en interrompant les compétitions avant le terme normal de la saison". Parmi les arguments développés, le Conseil d’État a souligné que la décision d'arrêter le classement après 73 % des matchs de la saison joués (soit 28 journées pratiquement terminées), "n'est pas entaché d'erreur manifeste d'appréciation, y compris au regard de l'objectif d'équité et d'intégrité des compétitions sportives", tout en reconnaissant que "d'autres solutions étaient envisageables."

L'OL veut obtenir réparation de la part de la LFP

La plus haute juridiction admirative de France a également souligné à propos du recours du club rhodanien, 7e au moment de l'arrêt de la Ligue 1 et très virulent dans son opposition à la LFP et la Fédération, que "contrairement à ce qui est soutenu, l'allégation selon laquelle ce choix aurait été motivé par la volonté de pénaliser le club de l'OL n'est pas établie". De son côté, l'Olympique lyonnais "prend acte" de ces décisions et annonce dans un communiqué "vouloir poursuivre exclusivement son recours indemnitaire contre la Ligue." Il conclut d'ailleurs son texte par une pique adressée à l'instance. "Dans le contexte de la deuxième vague, on peut d’ailleurs s’interroger : pourquoi la LFP n’arrête-t-elle pas à nouveau le championnat comme elle l’a déjà fait en avril ?"