Ligue 1 : le choix des matchs de beIN Sports pose question | OneFootball

Les différends n’en finissent plus entre beIN Sports et la LFP. Alors que le diffuseur n’a toujours pas réglé 20 millions d’euros liés au sponsoring, le choix de son affiche du week-end est au cœur des querelles avec la LFP.

Une saison de Ligue 1 mouvementée

La LFP attend toujours les 20 millions qu’elle devait recevoir avant la fin mai. Ce montant permet aux clubs de Ligue 1 de percevoir 783 000 euros par saison sur deux ans. Ce gros chèque qui pose problème proviendrait de sponsoring avec des marques qatariennes, d’après L’Equipe. De son côté, beIN Sports se désolidarise de son lien avec les sponsors. Et ce n’est pas le seul désaccord qu’il y a eu cette saison.

Après le partage des droits TV avec DAZN, beIN Sports avait le sentiment que la qualité des rencontres vendues au départ (choix 1 ou 2) n’était en fait pas assurée. Et voulait, au passage, avoir le droit de codiffuser sa rencontre avec une autre antenne payante de son choix. Après un long bras-de-fer, la LFP et le diffuseur qatari ont finalement réussi à se mettre d’accord le 14 janvier, et beIN a ensuite régulièrement réglé ses factures.

Le choix des matchs encore problématique

Alors que beIN Sports est persuadé d’avoir dû faire des sacrifices au profit de DAZN, l’arrêt de la chaîne remet en avant le choix du match diffusé. En effet, BeIN se sent lésé par ce qu’il lui est donné en contrepartie des 78,5 millions d’euros payés à la LFP. Sur le papier, les Qataris ont droit au choix 1 ou au choix 2, en alternance. Mais dans le détail, c’est un peu plus compliqué.

Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

BeIN Sports n’a pas le droit de diffuser plus de huit fois la même équipe dans une saison de Ligue 1. Il ne peut non plus diffuser une même équipe pendant deux journées consécutives. C’est cette partie qui pose problème, car la chaîne qatarie veut pouvoir utiliser pleinement ce qu’elle a acheté, tandis que la LFP ne voit pas d’entorse au règlement. Pour les supporters, il n’y a plus qu’à espérer qu’ils ne soient pas les victimes d’une nouvelle lutte entre la Ligue de Football Professionnel et beIN Sports.

Timéo CUVELIER

Crédits photo : Icon Sport